Pourvu que ses exigences soient prises en compte. Par ailleurs, elle a présenté ses nouvelles ambitions à la presse, hier, à Yaoundé.
Les leaders de la Coalition sont formels: ils n’ont entrepris aucune démarche pour participer au prochain gouvernement et n’ont, jusqu’ici. été contactés par personne, à ce sujet. Mais, ajoutent-ils, ils sont, toutefois, disposés à discuter avec le pouvoir, s’il s’engage à prendre en compte leurs propositions.
Dans son discours, prononcé lors de sa prestation de serment, on avait particulièrement noté l’appel du pied de Paul Biya à l’opposition pour un gouvernement dit de consensus, national. Adamou Ndam Njoya, Henri Hogbe Nlend ou Issa Tchiroma, principaux orateurs du jour, reconnaissent que cet appel ne peut être pris au sérieux, car Paul Biya n’a jamais été fidèle dans ses promesses. Henri Hogbe Nlend, ancien ministre du dernier septennat, en a d’ailleurs profité pour rappeler aux journalistes que le président du Rdpc est seul à connaître les critères de composition de son gouvernement et, surtout, ne négocie jamais avec les leaders des partis politiques.
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En attendant d’être sollicitée par le pouvoir pour une éventuelle discussion sur l’entrée au gouvernement, la coalition a tenu à donner sa vision de l’avenir de notre pays. Les partis réunis au sein de ce regroupement ont pris acte de la décision de proclamation des résultats de cette élection par la Cour suprême agissant comme Conseil constitutionnel, s’engage à œuvrer pour créer les conditions permettant à jamais de créer les liens organiques entre la légitimité et la légalité. Pour le conseils des leaders réunis en conclave le 5 novembre dernier, la principale leçon à retenir de ce scrutin du il octobre dernier est ” qu’aucun parti politique, aucun leader au Cameroun ne peut gagner une élection présidentielle face au candidat Paul Biya si les questions liées à la transparence électorale et au mode de scrutin ne sont pas résolus.
ORGANISME INDEPENDANT
Pour ce qui est du premier point, Ils exigent, entre autres, la création d’un organisme indépendant dont la fonction est d’organiser et de c9n&lire toutes les phases du processus électoral. A leurs yeux, les Institutions actuelles ont montré leurs limites et leurs défaillances. Comme autres solutions préconisées pour résoudre la question liée à la transparence du scrutin dans notre pays, l’informatisation de l’ensemble du processus électoral sur la base d’un recensement fiable de la population actuelle de notre pays et la réforme de la constitution en vue de la séparation et de la complémentarité entre les trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire et L’instauration du scrutin majoritaire à deux tours pour les sections présidentielle et législative."
Pour parvenir à ces solutions, la Coalition reconnaît que rien n’est possible sans “solution consensuelle" et se dit prête à discuter avec le pouvoir en place pour y parvenir. Dans son option de respect de la légalité républicaine, dans la lutte pour la conquête du pouvoir par les urnes, ils se disent déterminés à amener le peuple à prendre ses responsabilités. Pour la Coalition, seule une révolution du peuple, face à la situation actuelle de notre pays, peut entraîner un changement.
Au cours de la conférence de presse, les membres de la Coalition ont tenu à préciser que leur mouvement évolue désormais dans un nouveau registre, dit coalition new-look”. Cette nouvelle version est en fait ce qui reste de ce mouvement au lendemain de l’élection présidentielle et des différentes crises, liées à celle-ci, et vécues au sein de la Coalition.