Selon la Présidence, cette prise de parole, prévue à l’Elysée, vise à présenter « les objectifs de ce déplacement et, plus largement, ses priorités et sa méthode pour approfondir le partenariat entre la France, l’Europe et le continent africain ».
« Ce discours sera prononcé en présence des membres de la délégation qui l’accompagneront en Afrique centrale ainsi que d’acteurs impliqués dans ce partenariat », précise la présidence française, alors que le chef de l’Etat sera sur le continent du 1er au 5 mars.
Il doit en effet se rendre au Gabon, en Angola, au Congo puis en République démocratique du Congo (RDC), dans un contexte très particulier, puisque la France se trouve dans une situation complexe avec plusieurs pays africains.
Paris a, en effet, perdu une grande partie de son influence sur le continent, avec notamment son retrait du Mali et du Burkina Faso, avec lesquels les relations sont très tendues, depuis plusieurs mois.
La coopération militaire entre la France et la Centrafrique a, par ailleurs, été suspendue en 2021, marquant un nouvel échec dans la relation entre Paris et le continent africain.
Si Emmanuel Macron va démarrer sa visite en participant à un sommet sur la préservation des forêts du bassin du fleuve Congo, il devrait naturellement aborder en toile de fond de ce voyage, la question de la présence militaire française en Afrique, mise à mal par la fin de l’opération Barkhane, mais aussi par un sentiment anti-français grandissant dans plusieurs pays.
AA / Paris / Feïza Ben Mohamed