Suite aux manifestations survenues à Bamenda les 8 et 11 novembre 2016, les autorités camerounaises via les forces de l’ordre ont violemment réagi sur les manifestants. Face à la recrudescence de la violence de l’Etat, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) demande le respect de la liberté d’expression et de manifestation, indique le quotidien Le Messager de ce lundi 28 novembre 2016.
En effet, dans un communiqué daté du 23 novembre dernier et signé de la directrice exécutive, Maximillienne Ngo Mbe, le REDHAC stigmatise la brutalité avec laquelle ces manifestations ont été réprimées par les forces de l’ordre. Dans la même veine, cette organisation condamne fermement entre autres, l’utilisation des moyens de répression disproportionnés par les forces de sécurité cotre les manifestants pacifiques; toutes les menaces et intimidations à l’encontre des avocats d’expression anglaise; condamne l’atteinte à la liberté de manifestation pacifique et l’atteinte à l’intégrité physique et psychologiques des manifestants, détaille le journal.
En guise de solution, le REDHAC demande aux autorités camerounaises de prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir l’intégrité physique et psychologique des avocats d’expression anglaise et de leurs proches. Mais surtout de mener «immédiatement» une enquête exhaustive, indépendante et impartiale sur les violences subies par les avocats et de traduire les responsables de ces actes devant la justice, selon les standards régionaux et internationaux, peut-on lire dans le journal.
Par ailleurs, le REDHAC dans son communiqué y relatif a tenu à rappeler aux autorités administratives et policières que les libertés d’opinion, d’expression et de manifestations pacifiques sont protégées par la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
- 09-Dec-2016 - 06h41
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