Cameroun/Suisse – Justice: Pour avoir tué un homme qui ne voulait plus l’épouser, une Camerounaise condamnée à 7 ans de prison et à l’expulsion du territoire suisse

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 19-Jul-2021 - 17h08   23066                      
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Le Tribunal Fédéral Suisse Tribune de Genève
La coupable âgée d’une quarantaine d’années avait planté un couteau dans le corps de son amoureux, un sexagénaire européen au cours de la dispute survenue chez eux le 15 Septembre 2018.

Une Camerounaise vient d’être condamnée à de la prison ferme en Suisse. Dans un article paru le 14 Juillet 2021, le site Internet suisse 20minutes.ch annonce sans dévoiler son nom que l’étrangère a été condamnée en appel. « Les juges de Mon-Repos, à Lausanne, ont confirmé sa condamnation à sept ans de prison ferme pour homicide volontaire, assortie d’une expulsion du territoire helvétique de dix ans. Le Tribunal Fédéral  a suivi en tout point le jugement du Tribunal cantonal valaisan de mars 2020: «La cour cantonale n’a pas violé le droit fédéral en condamnant la recourante pour meurtre intentionnel, à tout le moins par dol éventuel. La peine de prison de sept ans prononcée est appropriée.», rapporte notre confrère.

Le drame est survenu le 15 Septembre 2018 dans la localité de  Veyras. La Camerounaise a tué son compagnon, un  sexagénaire suisse de deux coups de couteau au cours d’une dispute.  « Après l’avoir demandée en mariage, l’homme avait alors changé d’avis. Au grand dam de la ressortissante camerounaise. Quelques heures plus tard, une altercation avait éclaté. Elle s’était soldée par la mort du sexagénaire », rappelle notre confrère qui ajoute : « la journée du drame avait pourtant débuté sous les meilleurs auspices. Le sexagénaire valaisan avait, lors d’un dîner arrosé, demandé sa main à cette quadragénaire, qui partageait sa vie depuis deux ans. Mais il s’était ensuite ravisé et avait mis un terme à la relation ».

Alors  que son avocat parlait d’un « accident », la justice a établi que la Camerounaise avait «  volontairement » planté le couteau dans le corps de la victime. « La plaie mortelle mesurant 21 cm, tandis que la lame n’en faisait que 19, selon les décisions de justice rendues dans cette affaire », précise le journal en ligne.

Dans un précédent article, cette publication indique qu’après avoir reçu la nouvelle de la rupture avec son homme, la demandeuse d'asile camerounaise s’est rendue à l'église  et a passé des coups de fil. « À son retour, Roger n'était plus là et elle s'est mise à faire la vaisselle. Lorsqu'il est rentré, ils se sont disputés. Puis l'homme a reçu deux coups de couteau à l'abdomen et s'est vidé de son sang », peut-on lire.

L’on en apprend aussi un peu plus sur le passé de cette compatriote. « Durant la procédure, l'accusée a changé sa version à plusieurs reprises. De plus, elle a menti dans sa requête d'asile, affirmant que sa soeur était morte, alors qu'elle est en vie. Mais elle a surtout eu une vie difficile. Dans son pays, elle a été persécutée à cause d'une relation homosexuelle, elle a été violée par son père et d'autres hommes, puis elle a été mariée de force. Avant de venir en Suisse, où elle s'est prostituée, elle s'était fiancée à un sexagénaire français qui a fini par l'accuser d'escroquerie », écrit 20minutes.ch.

 

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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