La « guerre » est définitivement déclarée entre la Fédération Camerounaise de Football et la Confédération Africaine de Football. Invité ce mardi 8 août, de Radio Foot International, émission diffusée sur RFI, le président de la FECAFOOT n’a pas usé de langage diplomatique pour fustiger la dernière sortie du président de la CAF.
« Lorsque nous sommes arrivés au Maroc (pour le Lorsque nous sommes arrivés au Maroc (pour le Symposium et le Comité exécutif de la CAF Ndlr), les gens nous ont approchés. Ils nous ont dit que notre CAN avait déjà été achetée par d’autres. Au départ, nous n’avons pas voulu écouté ces gens-là. Mais les choses se passent comme si c’est vrai », a déclaré Tombi à Roko Sidiki.
Déjà lundi dans un communiqué cette fois, Tombi à Roko faisait remarquer qu’«il est difficile, après les propos sus-évoqués du Président de la CAF, de ne pas prêter attention aux rumeurs persistantes sur l’existence d’une conspiration visant à retirer au Cameroun l’organisation de la CAN 2019 au profit d’un autre pays ».
Une réaction aux propos controversés d’Ahmad Ahmad. Le président de la CAF, de passage au Burkina Faso il y a quelques jours, avait eu lui aussi des propos à la limite injurieux vis-à-vis du Cameroun. « Même à quatre équipes, le Cameroun n’est pas prêt », avait-il dit en insinuant que le pays de Paul Biya ne peut pas abriter la CAN 2019.
Ces déclarations ont choqué une partie de l’opinion, dans un pays qui organisé en décembre 2016, la CAN féminine. De l’avis de beaucoup, la meilleure jamais organisée. On le voit, la guerre des déclarations est lancée à moins de deux semaines du séjour au Cameroun d’une délégation d’experts devant évaluer la capacité du Cameroun à tenir ses engagements. Le Cameroun va organiser sa CAN, rassure le gouvernement.