Cameroun - Supercherie: Le Journaliste Caristan ISSERI du Quotidien "Le Jour" n'aurait jamais été agressé au domicile de l'ex Ministre Mebe Ngo'o

Par | Correspondance
YAOUNDE - 05-Mar-2018 - 17h25   23926                      
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Caristan Isseri - Le Jour CIN Screen Capture
Voici une "vidéo tournée quelques minutes avant sa libération. On aperçoit un confrère bien portant. Selon le témoignage d'une consoeur qui a vécu la scène, il n'a jamais été menacé par une arme encore moins enfermé dans une cage ou même tabassé..."

SUPPOSÉE AFFAIRE DU JOURNALISTE AGRESSÉ AU DOMICILE DE MEBE NGO'O

Depuis quelques heures, un communiqué signé du Directeur de Publication du Quotidien Le Jour circule dans les réseaux sociaux stipulant que le journaliste Caristan ISSERI a violemment été agressé au domicile de l'ex ministre des transports Edgard Alain Mebe Ngo'o. Pour bien comprendre cette actualité nous sommes allés recouper l'information pour vous.

Il est 15h ce dimanche quand notre reporter arrive au domicile d'Edgard Alain Mebe Ngo'o sis au quartier Koweit à Yaoundé. Plusieurs voitures sont garées tout au long de sa barrière, le portail est grandement ouvert. Quelques membre de la famille sont à l'entrée pour recevoir les amis qui passent de temps lui souhaiter des encouragements malgré son absence.

Après avoir donné l'objectif de notre présence, on nous conduit vers un certain Talba, son chef de sécurité. Dans notre entretien, on apprendra que le journaliste est arrivé sur les lieux autour de 13h. Il s'est mis à questionner le voisinage sur certaines informations concernant l'ex ministre des transports. Le voisinage ayant trouvé cela louche a tôt fait d'alerté les vigiles. Autour de 15h, le jeune homme a disparu et réapparu vers 17h.

Journaliste de "Le Jour" (c) Facebook


Au portail, il s'est présenté comme un ami de la famille venu comme tous les autres reconforter le ministre. Au meme moment 06 journalistes sont entrain d'échanger avec Mebe Ngo'o dans son salon pour recueillir sa réaction.

Accompagnant un visiteur, un vigile surprend le bonhomme entrain de filmer la résidence d'Egard Alain Mebe Ngo'o, ses véhicules ainsi que ceux des invités, les personnalités présentes... C'est à ce moment que les gendarmes l'interpellent et lui demandent de décliner son identité . C'est alors que l'on apprendra qu'il est journaliste en service au service de sport au quotidien le jour. Pour besoin de mieux comprendre la situation, son téléphone lui sera retiré pour exploitation.

Le service de sécurité lui pose la question de savoir pourquoi au moment où d'autres journalistes sont avec leur patron, il sillone la résidence et dans quel but ?

Ils décident donc comme tout employé le ferai et vu le contexte de le conduire devant Edgard Alain Mebe Ngo'o. L'ex ministre de la défense à la surprise de tous demandera qu'on le laisse partir presso illico et qu'on lui remette son téléphone. Pour questions de sécurité, le chef service sécurité demande qu'on le fasse l décharger tout ce qui'il a pris comme note pouvant servir d'informations et détruire. Car dans ce cas on parle de violation de domicile.

Dans son bloc notes, il découvre les marques de voiture avec leurs immatriculations , le nombre de bâtiment avec des budgets estimatifs, les noms de ses enfants, les établissements fréquentés et les lieux de service pour ceux qui travaillent déjà ...

Alors contrairement à ce qui a été dit dans le communiqué d'Haman Mana, la mission du journaliste était autre que celle qui consistait à prendre la simple réaction du Ministre qui d'ailleurs et ce, jusqu'aujourd'hui n'a jamais fermé les portes aux médias . Normalement en pareilles circonstances, l'on se chargerait de prendre la réaction du ministre déchu et l'ambiance qui règne autour de lui comme celà a été fait par d'autres confrères . Au moment où l'on se met à filmer ses voitures, sa résidence cela devient de l'espionnage. Quelle était donc la véritable mission D'ISSERI à lui confier par son Directeur de Publication?

En attendant la suite de notre enquête on vous laisse avec cette vidéo tournée quelques minutes avant sa libération. On aperçoit un confrère bien portant. Selon le témoignage d'une consoeur qui a vécu la scène, il n'a jamais été menacé par une arme encore moins enfermé dans une cage ou même tabassé comme le dit le communiqué. Tout porte à croire que c'est une autre Cabale contre Edgard Alain Mebe Ngo'o qui s'ouvre ainsi en le présentant comme un ennemie de la presse camerounaise qu'il a toujours placé au coeur de ses actions.

Nous l'avons obtenu en exclusivité pour faire jaillir la vérité..."

 

(c) Facebook

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