La Haute Cour jusqu'au 27 mars prochain pour proclamer les résultats officiels de la troisième élection sénatoriale de l'histoire politique du Cameroun.
Le Conseil constitutionnel doit précisément vider les recours déposés par le Front des démocrates camerounais (FDC) et l'Union nationale pour la démocratie et le (PNUD).
L'UNDP conteste, entre autres, la victoire du RDPC dans le département du Diamaré dans la Région de l'Extrême-Nord. Là-bas, le conseiller municipal RDPC, Abdoulaye Yaya, en détention préventive à la prison de Kondengui à Yaoundé, a fait voter par procuration dans le bureau de vote B du Lycée bilingue de Maroua. Le PNUD qui est arrivé en deuxième position après le compte des votes, estime que ce vote est illégal. Le verdict du Conseil constitutionnel, juge des élections, est donc attendu.
En attendant, voici un extrait du code électoral au sujet des électeurs en détention.
De toute façon, le RDPC, la seule formation politique à avoir présenté les candidats dans tous les 58 départements du pays, est certain de presque tout gagner grâce à sa majorité obèse au sein du collège électoral devant des concurrents issus des partis politiques suivants : le SDF, l'UNDP, le MRD, le PCRN, l'UDC, le FSNC, l'UMS, le FDC et l'ANDP.
Rappelons que lors des dernières élections sénatoriales en 2018, le RDPC avait remporté 63 sièges sur les 70 en jeu.
Le Sénat est composé de 100 sénateurs. 70 seront élus ce dimanche et le président de la République va nommer 30 autres pour compléter la chambre haute du parlement.