La CRTV emboîte le pas au quotidien Cameroon Tribune. Le média d’Etat, dans un mini dossier diffusé au journal de 13 heures ce 27 juin 2019, a condamné «l’agression d’un Chef d’Etat en fonction en séjour en terre étrangère».
Allusion faite à l’affrontement le 25 juin à l’hôtel Intercontinental de Genève, entre plusieurs dizaines de militants de la Brigade Anti-Sardinards (BAS), bien décidés à perturber le séjour du couple présidentiel, et des éléments de la sécurité de Paul Biya.
Dans son analyse, Jean Atangana, directeur des rédactions radio de la CRTV, affirme que parmi les auteurs de cet acte, figurent nombre de camerounais «manifestement égarés, instrumentalisés, téléguidés». Pour lui, c’est «l’image d’un pays assiégé, attaqué, humilié» qui a fait le tour de la toile, «mettant à nu un Cameroun à la dérive, au bord du chao».
Des faits qui, selon le journaliste, sont de nature à choquer «tout esprit républicain». C’est d’ailleurs ce qu’ont fait les hommes politiques interrogés dans ce dossier. Du sénateur Pierre Flambeau Ngayap (UNDP), à Célestin Bedzigui (PAL), en passant par le député Robert Bapooh Lipot (UPC), tous ont condamné les initiatives des activistes de la BAS.
Fred BIHINA