Consacrée chaque 28 juillet de l’année, la journée mondiale de lutte contre l’hépatite a été l’occasion pour les pouvoirs publics camerounais d’intensifier leurs efforts pour barrer la voie à cette affection. Celle-ci est considérée comme un problème majeur de santé publique.

Au cours de cette journée, les activités ont permis de braquer les projecteurs sur les actions de lutte entreprises par les pays où cette maladie constitue un lourd fardeau et d’encourager les engagements pris au niveau individuel par les partenaires et le grand public.

Ainsi, en ce qui concerne le Cameroun, le nombre insuffisant de médecins, l’indisponibilité et l’inaccessibilité des médicaments souvent très coûteux sont entre autres problèmes auxquels le pays est confronté. Face à cette situation, des mesures concrètes ont été prises par le gouvernement. Notamment à travers la signature de conventions avec plusieurs firmes pharmaceutiques, à l’effet d’avoir des médicaments efficaces et à moindre coût.

En janvier dernier, le ministère de la Santé a marqué un grand coup en annonçant la baisse des prix de certains médicaments. Toujours dans le même sillage, certains hôpitaux de Yaoundé ainsi que des membres de la société civile ont organisé une série d’activités. À l’instar des consultations et des dépistages gratuits, des conférences et des marches de sensibilisation.

À en croire l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Cameroun fait partie des 17 pays les plus touchés. La prévalence de l’hépatite B (infection virale qui s’attaque au foie) est de 11,9% soit environ 2,2 millions de Camerounais atteints avec des poches où cette prévalence est supérieure à 20%. La prévalence moyenne de l’hépatite C est de 13%, soit plus de 2,5 millions de personnes infectées. De même, la prévalence de l’hépatite Delta est en augmentation, d’après le Réseau camerounais contre les hépatites virales.