Bruno Bidjang a avancé ce défaut pour expliquer sa décision de ne pas respecter pour le moment la décision du CNC
Parfait Ayissi a avancé la même justification. Mais contrairement à son ex collègue à Vision 4, ce dernier a inscrit parmi les thèmes en débat, les sanctions prononcées par le régulateur sous le titre "CNC: Régulateur ou couperet ?"
« À mon avis Parfait Ayissi, c'est malsain que vous faites de votre suspension, un sujet ce dimanche. Ce serait comme une sorte de revanche vis-à-vis du CNC » a estimé en direct l'un des invités, Roger Justin Noah, SGA du parti politique Mrc.
"C'est ce qui est curieux dans ce pays. Les journalistes sont donneur de leçons au Cameroun. Si ça avait été une tierce personne on parlerait de la défiance vis-à-vis de l'État. Mais comme c'est un journaliste ils ne disent plus rien. Vous êtes sanctionnés respecter la sanction. Ou alors saisissez le juge des référés. Il faut par ailleurs rappeler que nos télévision doivent se réinventer et nous proposer des vrais contenus et des thématiques télévisés. Nous pouvons tenir des débats sans parler de l'ethnie, de la tribu, et du tribalisme. Il ya beaucoup d'autres sujets importants et utiles à proposer aux téléspectateurs" s'est insurgé Paul Aristide Mahele, un internaute.
Le CNC a infligé la sanction la plus lourde à Voice Radio, un média qui émet à partir de Yaoundé sur la fréquence FM 103. Le régulateur a pronincé sa fermeture définitive pour diffusion répétée de déclarations non fondées et offensantes. En réaction, Georges Gilbert Baongla, propriétaire de ladite radio, a envoyé balader le CNC
"Je refuse de me prosterner devant des imposteurs. Le Cnc ne paie aucune charge de cette radio. Seul Dieu peut faire taire ma Radio" a déclaré celui qui se présente comme le fils biologique du président de la République, Paul Biya.
Après les différentes réactions des personnes sanctionnées, l'attitude du CNC sera scrutée durant la semaine prochaine.