Cameroun - Opinion - Patrice Nganang: "Je n'ai jamais dit qu'il faut exterminer les Bulu. Je n'ai jamais dit 'a chacun son Bulu.'"

Par | Correspondance
YAOUNDE - 10-Feb-2023 - 20h59   20131                      
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Patrice Nganang Patrice Nganang
"Celui qui dit ca a un nom, c'est Agoumou Belinga, et nous le voyons tous entre les mains de ses propres freres bulu"

'NGANANG DEMANDE L'EXTERMINATION DES BULU.'

'A CHACUN SON BULU.'

 
Voila deux phrases sorties de l'usine criminelle de Amougou Belinga que ses freres bulu ont un a un repris, a la suite de Gregoire Owona, ministre, temoin a son marriage, de Sadi, lui aussi y temoin mais aussi Mincom, et qui en ont fait la publicite. A partir de faux profils Facebook portant mon nom qui ont circule et circulent peut-etre encore. Phrases que evidemment des Bamileke, les gens du MRC en premier, ont utilise avec beaucoup de joie, tellement de joie! Je n'y ai jamais repondu, pour la simple raison que j'expliquerai donc ici: Je suis Bangangte, c'est-a-dire un soldat, un officier, dans l'ame. L'ai toujours ete. Je sais la difference entre defensive et offensive. Cette phrase voulait me mettre dans la defensive, au moment ou j'etais dans l'offensive. C'est-a-dire qu'elle voulait m'obliger a la retirer, et du coup, a m'excuser a des criminels pour ce que je n'ai pas fait. Je n'ai pas trouve intelligent de le faire, au moment ou ces memes criminels avaient encore le pouvoir. Eh bien, les choses ont change. Le chateau de cartes genocidaires s'ecroule devant nous tous.
 
C'est que, et chacun le voit soudain, les criminels se cachent toujours dans le peuple, toujours et toujours. Cela je l'ai toujours dit. Mais ce qui a ete amusant, pour moi, aura ete de voir comment le peuple de la foret se jette litterament entre leurs mains. C'est-a-dire, comment le peuple de la foret se sent attaque, quand on a les criminel en son sein pour cible. Cela m'a toujours etonne, en fait, cette complicite bulu en general dans le crime. Mais ce qui m'a aussi rassure, c'est que les Anglophones, les Ambazoniens, entretemps ont trouve une clarte effective qui leur permette, dans ce gris que les criminels, que les genocidaires au sein des populations de la foret creeiaient, que les Ambazoniens ont trouve une clarte telle qu'ils savent bel et bien nommer qui les tue, qui leur met la barre de fer dans l'anus, et au besoin, ne les loupent plus. Je suis en train de dire que ce qui m'a fait le plus grand reconfort, aura ete de voir que les Anglophones ne tombent plus dans l'accusation generale contre tous les Francophones ('frogs'), et donc contre les Bamileke dont je suis, dont eux-memes sont. Apres tout, plusieurs millions d'Anglophones sont Bamileke - Lebialem, Bui, etc. La chute de Amougou belinga fait tomber son chateau de carte, et avec celui-ci, ses faux profils. Tout comme ses memes criminels.
 
Resume: je n'ai jamais dit qu'il faut exterminer les Bulu.
Evidemment, je n'ai jamais dit 'a chacun son Bulu.'
 
Celui qui dit ca a un nom, c'est Agoumou Belinga, et nous le voyons tous entre les mains de ses propres freres bulu. La propagande par le miroir resumee en deux phrases, la voila.
 
Je suis un ecrivain, les mots sont mes instruments.
 
Concierge de la republique.
 
Patrice Nganang




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