Les images prise par les cameras installées dans des coins et recoins de la capitale économique, sont transmises et visionnées en direct au centre de supervision situé au Camp Pondi à Bepanda omnisports, un quartier de l’arrondissement de Douala cinquième.
Cette salle est composée d’un mur de plusieurs écrans. Des agents de la police gardent un œil sur ces écrans.
Ce nouveau dispositif sécuritaire s’inscrit dans le projet "Cameroon intelligent city project" en partenariat avec Huawei, une entreprise chinoise spécialisée dans la fourniture d’équipements et d’infrastructures.
« C’est un investissement stratégique, qui s’inscrit résolument dans le processus global de modernisation de notre pays et d’optimisation des prestations de la sûreté nationale. Cette stratégie est l’une des réponses à l’émergence de nouvelles formes de criminalité, à la persistance des attaques terroristes dans certaines localités de notre pays et aux menaces de trouble à l’ordre public », a expliqué Ferdinand Ngoh Ngoh.
« Pour faire face à ces défis, le chef de l’Etat a autorisé ce projet qui permettra à terme de doter notre pays de près de 7000 cameras supplémentaires reliées a 17 centres de commandements régionaux et locaux. L’extension du dispositif de vidéo surveillance sur l’ensemble du territoire national, constitue l’un des piliers de la politique du chef de l’Etat en matière de sécurité» a-t-il ajouté.
La cérémonie s’est déroulée en présence du Délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele.
Après Yaoundé et Douala, plusieurs autres centres verront le jour dans les chefs-lieux de Région et dans des zones à risque comme les frontières avec la RCA, le Tchad et le Nigeria.