Après avoir toléré la diffusion dans les médias de masse et sur les réseaux sociaux, des propos haineux à caractère tribaliste, le gouvernement semble avoir pris à bras-le-corps la lutte contre les discours de haine.
Le ministre de l’administration territoriale, qui était le 17 mai 2023 à Yaoundé aux côtés du ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi et du président de la commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalismes, Peter Mafany Musonge pour échanger avec les professionnels des médias sur la stratégie prescrite par le Président Paul Biya pour lutter contre les discours haineux et le tribalisme, a fait une nouvelle sortie ce lundi pour indiquer que le gouvernement va prendre sans délai son bâton pour amener les auteurs des discours de haine à répondre de leurs actes devant la Justice
«Toute personne qui se rendra coupable de propos haineux, de même que des médias ou supports médiatiques qui seront utilisés comme vecteurs de propagation des messages de xénophobie, seront sanctionnés conformément aux lois de la République. Il en est de même de ceux qui, à travers les réseaux sociaux, propagent allégrement la haine, la violence et le tribalisme » peut-on lire dans le communiqué. « D’ores et déjà, les autorités administratives ont été instruites de prendre des mesures conservatoires allant de la suspension d’activité à la fermeture des organes de communication, des médias et des supports médiatiques devenus des vecteurs de propagation des messages faisant l’apologie du tribalisme, de la xénophobie et de la haine » a martelé le Super Chef de terre.
Le Communiqué du MINAT
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