Le passeport camerounais, il est désormais possible de l’obtenir en 48H. Et ceci depuis plus d’un an, avec la mise en service du Centre national de production des passeports biométriques, administré par la Délégation générale à la Sureté nationale (DGSN). Une innovation qui a considérablement allégé les tracasseries auxquelles les usagers faisaient face dans le processus d’établissement du passeport, avec pour corolaire des abus des agents véreux de la police nationale.
Le pays a franchi un cap dans l’amélioration de ce service, et cela est salué à sa juste valeur par nombre de camerounais, parmi lesquels le célèbre journaliste camerounais Alain Foka, de Radio France Internationale (RFI).
« Un passeport en moins de 48h. C’est devenu réalité au Cameroun. Sans gombo, sans humiliation. Incroyable dans ce pays où le précieux document faisait l’objet d’un intense commerce depuis des décennies. Bravo pour cette révolution », a tweeté le présentateur vedette de « Archives d’Afrique », et du « Débat africain ».
L’éminent journaliste, avare en compliments, qui plus est au crédit des régimes en place en Afrique, appelle de tous ses vœux la manifestation de cette révolution pour la carte nationale d’identité. « A quand la carte nationale d’identité simplifiée ? », s’interroge-t-il, offusqué de voir que l’établissement de ce titre identitaire continue de constituer un calvaire pour les citoyens. On a en mémoire, la polémique née la semaine dernière, d’une scène de violence dans un commissariat à Foumbot, dans la région de l’Ouest, entre un usager et des agents de ladite unité de police, en raison de l’extension insupportable des délais de production du document.