L’affaire Richard Bona et Koppo
Au cours de l’émission Koppo est revenu sur son récent clash avec Richard Bona. Il pense que son ainé a mis les organes, pourtant il blaguait. Il s’excuse auprès du support médiatique concerné et dit qu’il n’a pas de problème avec le guitariste. « Je tiens à m’excuser auprès de mes amis de Trace qui ne l’ont pas bien pris…je n’ai pas de problème avec Richard Bona, c’est un très grand musicien. Mais grand frère, quand tu arrives sur la scène du débat public sans ta guitare, tu dois accepter la critique », déclare-t-il.
Son point de désaccord avec Richard Bona est le fait qu’il insulte sa communauté ethnique. « Mon problème avec Richard Bona est qu’il s’attaque à ma communauté qu’il appelle Ekangcre….si un Ekang est au pouvoir et que sa gouvernance ne lui plait pas, il a d’autres moyens de critiquer cela, il est assez intelligent et a assez de pouvoir et d’influence pour ça », précise Koppo.
Koppo et le Camfranglais
Cette langue qu’il met en exergue dans ses chansons ne peut abrutit les jeunes studieux, contrairement au reproche qu’on lui fait à propos. « On m’a reproché d’inciter les jeunes à ne pas apprendre et parler du bon français, car j’utilise le Camfranglais. Mais si tu es un élève studieux et travailleur, tu excelles, quelqu’en soit la matière », pense-t-il. « Le Camfranglais peut être notre swahili. On peut le codifier et l’adapter comme notre identité linguistique », ajoute l’artiste.
Il déplore que le choix d’écoute de la musique aujourd’hui tienne compte des convictions politiques de l’artiste. « Aujourd’hui, il y’a une bande de personnes sur les réseaux sociaux qui décident d’écouter une musique ou de suivre un artiste à cause de ses convictions politiques. Donc si tu soutiens plutôt un tel, on ne t’écoute plus », affirme Koppo.
Il dit souvent regarder les débats télévisés au Cameroun. « Les débats télés, je les regarde souvent. Mais des fois aussi je zappe, parce que quand ça commence parfois, je sais déjà comment ça va finir », argue-t-il.
Entre autres, il a salué la gestion de Sam Mbende dans le payement des droits d’auteur. « À chaque fois que je sais que je vais recevoir un paiement des droits d’auteurs par Sam Mbende, je souris même avant, sans connaître le montant. Je ne sais pas comment il fait », déclare-t-il.
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