Martin Paul Mindjos, président la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des pêches (CAPEF) a entamé depuis quelques mois après sa prise de service, une série de tournées à travers le pays. L’objectif de ces descentes de terrain est non seulement de prendre le pouls des différentes antennes à travers le pays, mais également d’élaborer avec ses collaborateurs, des stratégies pour la restructuration de ladite Chambre.
Lors de ses échanges avec les acteurs du monde rural le 28 septembre dernier dans la région de l’Adamaoua, les jeunes agriculteurs et les femmes ont exposé au président de la CAPEF les multiples difficultés auxquelles ils font face, notamment à la question de l’accès au foncier. « Il nous a été rapporté que pour avoir un titre foncier, il fallait avoir 45 ans et donc, c’est un âge qui ne permettait pas aux jeunes d’avoir accès à la terre et de réaliser de manière sécurisée leurs activités » s’étonne le président de la CAPEF dans les colonnes de Cameroon Business Today (CBT) du mercredi 05 octobre courant.
Afin d’essayer d’y apporter des solutions efficaces, Martin Paul Mindjos indique que la Chambre compte faire le rapport et mener un plaidoyer auprès du gouvernement camerounais. « Je voudrais saluer ici, la très grande écoute du ministre des Domaines, du cadastre et des affaires foncières (Henri Eyebe Ayissi Ndlr), relativement aux préoccupations de la CAPEF.
L’autre problème posé au président de ka CAPEF, était celui de l’utilisation du matériel rudimentaire, au moment où le Cameroun parle de l’agriculture de seconde génération. Sur la question, la CAPEF compte travailler avec le Centre d’études et d’expérimentation du machinisme agricole (CENEEMA), qui actuellement travaille pour rendre ses équipements disponibles.
Martin Paul Mindjos dit avoir reçu des membres de l’assemblée générale de la CAPEF la demande de regarder le modèle qui est en vigueur en Afrique de l’Ouest, en Europe et ailleurs, pays dans lesquels les coopératives s’occupent de l’acquisition du matériel agricole communément appelées les « Cuma ».
« Nous avons commis un expert pour nous proposer un modèle et d’ici la fin du mois, nous l’aurons. Nous allons discuter avec nos partenaires pour mettre dans le cadre de nos projets de centre de services agricoles, pour mettre dans les communes qui ont besoins de ces matériels. Là, ils pourront avoir des tracteurs, des équipements de labour, des accessoires et divers machines agricoles » explique le président de la CAPEF.
Jean Daniel Obama