Le chef de terre de Ngoumou, chef lieu du département de la Mefou-et-Akono dans la région du Centre a achevé une tournée de 3 semaines dans les 52 localités que compte son territoire de commandement. Nkongzok 1 était le point de chute de ce périple, qui a pris fin le 7 décembre 2020.
L'objectif de cette tournée, toucher du doigt les problèmes qui empoisonnent cet arrondissement. Et il en dénombré un bon nombre.
«Il s'agit notamment de la culture et de la consommation des stupéfiants, de la sorcellerie dans certains villages dont nous avons été marqués. Un chef a coulé les larmes devant ses populations. Il y a aussi la sous-scolarisation. Malgré les efforts que l'Etat déploie certaines écoles manquent d'effectifs», a énuméré Daouda Ousmanou, sous préfet de Ngoumou.
Au regard de cette kyrielle de problèmes, le sous-préfet, comme solution, décide de mettre sur pied un comité de vigilance dans chaque contrée.
«Nous avons rappelé que le comité de vigilance ne doit pas se substituer aux forces de l'ordre. Il faut donc encadrer l'action sur le terrain. Notamment sur la dénonciation. Et les chefs traditionnels, au niveau de la base, doivent être des coordonnateurs. Et veiller que ce comité de vigilance joue pleinement leur rôle», précise sa majesté Joseph Atangana Abega, chef supérieur du groupement de Nkang-Zok.
Voici le reportage diffusé sur Canal 2 International