Peu avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations de football en janvier dernier, le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès, a procédé à la mise en service de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen, dans sa section rase campagne. Les travaux de cette section longue de 10,8 kilomètres ne sont pas encore achevés. Il manque des passerelles à réaliser sur cette autoroute pour faciliter son utilisation par les piétons. Au demeurant, le ministre Célestine Ketcha Courtès, invitée lundi soir du journal télévisé de la Cameroon Radio Television (CRTV), a déploré l’usage qui est fait de cette infrastructure, huit mois après sa mise en service.
« On a des gens qui défient l’autorité du chef de l’Etat ; des gens qui refusent des règles simples de vie en communauté ; des gens qui refusent de s’inscrire dans la modernité ; des gens qui pensent que l’impunité est la règle », déchante-t-elle. L’autorité administrative dénonce des actes inciviques sur cette voie, avec des citoyens qui en ont fait un lieu de pratique du sport au péril de leurs vies.
Ketcha Courtès croit savoir que cela prospère en raison de l’incurie de la Délégation générale à la Sureté Nationale, qui a abandonné le centre de vidéosurveillance qui permet de veiller sur le bon usage de l’ouvrage. « La DGSN qui a accompagné la MAETUR n’a pas pris en main la gestion de ces infrastructure », avant d’ajouter qu’une cellule mixte SED/DGSN a été mise sur pied pour prendre en main les deux postes de police construits sur cette autoroute, ainsi que le centre de vidéosurveillance à l’abandon.
Voici son intervention sur la CRTV :