Cameroun – Guinée Equatoriale : Une fillette volée en Guinée Equatoriale et vendue à une camerounaise à Kyé-Ossi

Par Peter KUM | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 11-Jun-2023 - 10h30   19962                      
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Ville de Kye Ossi Archives
La voleuse d’enfant a été mise aux arrêts en Guinée Equatoriale tandis que l’acheteuse est activement recherchée au Cameroun, a annoncé dimanche 11 juin 2023, la présidence équato-guinéenne.

Le vole et vente d’enfants par des réseaux obscures devient un phénomène transfrontalière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale. Dans un tweet publié le 11 juin 2023, le vice-président de la Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Mangue, a annoncé qu’une fillette de six ans a été volé dans une ville équato-guinéenne et vendu à une camerounaise qui réside à Kyé-Ossi, ville située dans la région du Sud.

« Je suis de près les enquêtes sur le cas de Ma Secundina Abogo (Wendy). Une fillette de 6 ans qui a été volée à Ebibeyin (capitale de la province Kie Ntem au nord-est de la Guinée Equatoriale, Ndlr) par Margaritte Ambasa Teresse et revendue à Zita Jeanne Oyana vers nos frontières », a indiqué le vice-président de la Guinée Equatoriale.

« Ils ont fait un contrat de 4 millions de FCFA pour la fille, mais en arrivant à Kyé-Ossi, ils ont avancé 100 000 au voleur et l'acheteur s'est enfui. Actuellement, les autorités équato-guinéennes ont détenu Margaritte Ambasa, tandis qu'au Cameroun la recherche continue pour retrouver Zita Jeanne », a-t-il détaillé dans un autre tweet.

Dans un travail de recherche intitulé : « Cameroun bébé volé: Enquête au cœur d’un trafic tentaculaire » et publié le 14 juin 2012 par l’Organisation Non-Gouvernementale Action Citoyenne pour la Promotion des Droits Humains (ACP-DH), il ressort que les raisons du vole des enfants sont diverses.

« Les mères stériles qui veulent à tout prix en avoir, les couples homosexuels qui butent devant les difficultés d’adoption en Europe et les réseaux maffieux et satanistes, qui sacrifient l’innocence pour fructifier leurs affaires, accéder à des positions de pouvoir et d’influence. Sans oublier ceux qui exploitent des organes humains à des fins commerciales », a expliqué cette ONG.

L’ONG Action Citoyenne pour la Promotion des Droits Humains a par ailleurs souligné qu’« au fur et à mesure que le temps passe, que ce phénomène s’est solidement enraciné ».

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Auteur:
Peter KUM
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