Après le communiqué de presse rendu public le 28 novembre dernier par le bureau des affaires publiques de la Maison Blanche au sujet des évènements de Bamenda, il fallait s’attendre à la sortie d’Issa Tchiroma Bakary, Ministre de la Communication (MINCOM). Dans son département ministériel ce 2 décembre 2016, le porte-parole du Gouvernement, au cours d’une conférence de presse, est revenu sur les déclarations du bureau des affaires publiques américaines qui s’est dit préoccupé par la répression des manifestations observée dans les villes de Bamenda et Buea ces derniers jours.
«Les Etats-Unis d’Amérique sont profondément préoccupés par les pertes en vies humaines, les blessures et les dégâts causés par des manifestations violentes à Bamenda et Buea, capitales respectives des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun», peut-on lire dans le communiqué de presse de John Kirby, Secrétaire adjoint et porte-parole du Département des affaires publiques des États-Unis. Dans sa prise de parole, le MINCOM a indiqué que le Cameroun est un Etat de droit et qu’il est de la responsabilité première des pouvoirs publics de veiller au respect de l’ordre et de la sécurité.
«Il y a eu des blessés certes, mais les américains gentiment ont omis de signaler que des vandales ont donné la mort à un gendarme en service et à un pauvre vigile grâce à une arme à feu. L'autre omission que le MINCOM a tenu à rappeler aux américains via les media, est qu'en réponse aux préoccupations, le gouvernement a débloqué 2 milliards pour des établissements et a décidé du recrutement de 1 000 jeunes diplômés pour l’enseignement supérieur et technique. Les pénalités liées au paiement tardif des droits universitaires ont été aussi levées».
En parlant de la répression des forces de l’ordre aux manifestants de Bamenda et de Buéa le MINCOM déclare: «au plan sécuritaire, les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre ont fait preuve de retenue et de professionnalisme dans la gestion des manifestations de Bamenda et de Buea, dans le strict respect de la loi et des engagements internationaux du Cameroun en matière de droits de l’Homme. Des enquêtes sont diligentées sur les cas d’exactions signalés et les mesures disciplinaires appropriées seront prises si ceux-ci s’avèrent exacts».
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