Ils ont été présentés à la presse le 22 novembre dernier et sont en exploitation au commissariat de police du 8e arrondissement de Douala. Après plusieurs semaines d’enquête, deux individus spécialisés dans la fabrication de faux documents sont tombés dans un piège tendu par la police en collaboration avec la délégation régionale de l’Education de Base du Littoral. Les deux cerveaux qui opéraient séparément, ont contrefait les cachets nominatifs du ministre de l’Education de Base et du Secrétaire à l’éducation (Seduc).
En outre, ils fabriquaient de fausses autorisations d’ouverture d’établissements, profitant des difficultés liées à l’obtention de ce document pour appâter les promoteurs d’établissements en quête de ce précieux sésame. A leur actif, une cinquantaine de victimes dont des promoteurs d’établissements clandestins fermés par l’Etat.
D’après le commissaire du 8e arrondissement, chaque promoteur déboursait 50.000 FCFA pour les frais d’ouverture du dossier et 1 million de FCFA pour l’autorisation d’ouverture de l’établissement. Ce sont donc des dizaines de millions de FCFA qui ont été escroqués par ces deux présumés faussaires et leurs relais. L’enquête se poursuit pour traquer d’autres suspects.