Après les avocats, les enseignants et les parlementaires du Social Democratic Front (SDF), ce sont les commerçants et les transporteurs urbains et interurbains qui ont marqué l’adhésion à la grève lancée respectivement les 11 octobre 2016 et 21 novembre 2016, peut-on lire dans Le Messager du lundi 5 décembre 2016. En effet, les acteurs de ces secteurs d’activités ont pris la ferme résolution de soutenir les revendications des avocats et des enseignants le 1er décembre dernier au cours d’une réunion.
Selon eux, la Région du Nord-Ouest qui occupe la 3e position nationale dans le classement du paiement d’impôts ne bénéficie pas d’infrastructures routières adéquates. Et c’est avec véhémence qu’ils dénoncent l’état du réseau routier de la ville de Bamenda et demandent la réhabilitation de l’axe routier de la ville et singulièrement de la route Mbouda-Bamenda.
À côté de cela, ils souhaitent que soit réhabilité l’aéroport de Bamenda. Par ailleurs, ils dénoncent l’excès de taxe imposée aux commerçants et hommes d’affaires dans la Région, rapporte le quotidien. En plus, les leaders de ces syndicats déplorent la pénurie récurrente du gaz domestique et du carburant dans le Nord-Ouest avec pour conséquence directe la flambée des prix.
Pour ces syndicats, ces manquements observés démontrent que la communauté des affaires du Nord-Ouest est victime de marginalisation. Ils se joignent d’ailleurs aux avocats et autres groupes pour plaider pour le retour du fédéralisme. Au terme des travaux, les leaders des syndicats des commerçants et des transporteurs invitent les pouvoirs publics à apporter d’urgence une solution définitive à la grève afin de rétablir un climat favorable des affaires en cette période de grande effervescence commerciale et économique, indique le journal.
- 09-Dec-2016 - 06h41
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