Selon les informations recoupées par Le Messager du vendredi 24 août 2018 auprès de la famille de la défunte, Cécile Anaba aurait reçu un appel de son petit ami la veille aux environs de 21h. Celui-ci lui aurait demandé de ne rien dire aux parents, que cela est une surprise. C’était la dernière fois que les parents aujourd’hui inconsolables ont vu leur fille.
A en croire les sources policières, tous les éléments et les preuves retrouvés sur la scène du crime laissent croire à un meurtre, déguisé en un viol qui aurait mal tourné. Au sein de la famille, le coupable est vite trouvé. L’une des sœurs de la victime se dit d’ailleurs «persuadée que l’auteur de ce crime abominable c’est le père de l’enfant qu’elle portait car il n’a jamais voulu de cette grossesse et à maintes reprises a essayé de la faire avorter».
Selon Le Messager, des bruits courent dans le voisinage que le petit ami de Cécile Anaba n’était autre que son professeur de Mathématiques et qu’il n’était pas d’accord pour qu’elle garde cette grossesse. Le jeune homme sur qui pèsent tous les soupçons est un servant de messe à la Chapelle [Catholique] d’Emombo. Face aux éléments de la police, il aurait nié toute implication dans le meurtre de sa copine.
Il prétend que juste après avoir rencontré la jeune fille, ils se sont disputés et chacun a pris son chemin. Pourtant, les blessures que portent ses mains ouvrent le boulevard à d’autres interrogations. Pour l’heure, le suspect est en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Kondengui, et les enquêtes se poursuivent.