Nouvelle année, mêmes tribulations. La violence en milieu scolaire persiste malgré les différentes initiatives prises par le ministère de l’Enseignement Secondaire pour l’endiguer (installation des caméras de surveillance dans certains établissements scolaires publics, renforcement de la sécurité etc.). En effet, le jeudi 14 janvier 2021, Un incident tout aussi regrettable que l’assassinat du jeune Blériot Tsanou au lycée bilingue de Deido en 2019, ou le meurtre de Boris Kevin Njomi Tchakounte, un enseignant qui officiait au Lycée de Nkolbisson à Yaoundé, a eu lieu au Lycée de Ndog-Hem. Un jeune garçon âgé de 13 ans a profondément entaillé la joue gauche de son camarade pour la modique somme de 50 FCFA.
Les circonstances qui ont poussé cet adolescent à commettre l’irréparable demeurent floues. Cependant, une vidéo abondamment relayée dans les réseaux sociaux témoigne de la gravité de la blessure subie par son vis-à-vis. Dans cet élément, on peut apercevoir l’infortuné assis sur une chaise, le visage sanguinolent. Une femme dont l’identité n’a pas été précisée tente de poser des bandages sur sa blessure. L’auteur de cette boucherie apparait également dans la vidéo. Ce dernier est d’ailleurs vigoureusement invité à décliner son identité par un surveillant qui tient en main une chicotte en caoutchouc. L’air hagard ce dernier s’exécute en montrant la poche supérieure droite de sa tenue scolaire, où les lycéens brodent habituellement leurs noms et prénoms, ainsi que leur classe. On a de la peine à distinguer ce qui y est écrit. Tout de même on peut entendre une femme lui poser la question de savoir, s’il s’appelle effectivement «Mamfu».
Aux dernières nouvelles, l’adolescent blessé a été conduit dans une formation hospitalière. Selon le responsable de l'établissement, après y avoir reçu les soins, ce dernier a regagné le domicile familial.