Le discours d’André-Marie Tala lors de la "All Bamileke Convention" continue de faire débat. Ainsi, répondant à l’homme politique Célestin Djamen qui y voyait rien moins qu’une manifestation « tribaliste », Jean-Marie Watonsi a fustigé une attitude qu’il juge colérique. « Cette communication épistolaire, je l’ai lue. J’estime que c’est bien et même très bien de réagir et de pouvoir donner son opinion sur des sujets d’actualité ou des évènements qui ont retenu notre attention. Toutefois, je pense qu’il est important que la critique se fasse selon les règles de l’art et avec en filigrane un souci d’aider à la construction. A l’analyse, les expressions, la graphie et la tonalité utilisées par l’auteur laisse apparaître un manque de maîtrise de soi. Maîtrise ici de l’utilisation de la langue de Molière, maîtrise émotionnelle et psychosomatique. La vocifération n’a jamais été efficace, elle n’a jamais été le meilleur canal dans la transmission de quelque message que ce soit ! », réagit le directeur de l’information de la télévision en ligne media2africa ce vendredi sur Facebook.
Jean-Marie Watonsi pense que l’ancien cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) peut ne pas avoir compris le discours de l’artiste émérite. « Dans l’analyse du discours de Tala André Marie par Célestin Djamen, je me demande si le critique a compris les propos du patriarche, s’il en a saisi les enjeux sous-jacents et s’il a été capable de développer une profonde réflexion autour, ou alors ce qui paraît évident, s’il ne s’est tout simplement contenté que de quelques réactions épidermiques. Manifestement tout laisse croire que le président national APAR, qui ignore ce que parler veut dire a voulu par ces temps de bruits dans l’air du temps, se faire entendre…. Réaction qui vient en rajouter à la cacophonie ambiante sans plus ! », considère Dr Watonsi.