Ils se considèrent toujours comme des militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Alors que leurs noms figurent sur la liste des 22 démissionnaires  envoyée au président Maurice Kamto le 5 Décembre 2022, 5 membres du parti de l’opposition radicale proclament crient au mensonge. « Nous tenons à nous désolidariser de la liste des démissionnaires que vous a remis madame  Tchoua Salomène qui a usurpé nos identités à des fins inavouées. Nous réitérons ainsi notre soutien  et engagement au MRC que nous portons dans nos cœurs. Nous n’avons jamais eu l’intention de quitter le train de la Renaissance que conduit si bien le président national », lit-on dans la lettre datée du 12 Décembre 2022 que Henri Noutchou, Judith Mawabou, Justin Tchepgang, Ngaah Yimga et Hervé Wabo ont adressée au secrétaire général du MRC.

Les contestataires menacent de traîner au tribunal l’ancien chargé de mission du président du MRC, à l’origine de la publication selon eux, de leurs noms dans la liste des 22. « Ainsi, face à ce préjudice, nous nous réservons le droit de saisir la justice », disent ces militants affiliés à la fédération régionale Littoral 2 (Département du Moungo)  tout en implorant « une reconsidération de notre humble militantisme ».       

Par un exploit d’huissier daté du 5 Décembre 2022, la direction du MRC apprenait que  22 militants parmi lesquels le chargé de mission du président national  Madame Salomène Tchapmi Tchoua et le 4^ème vice-président national par ailleurs membre du comité national d’arbitrage et de médiation Johnson Tabi quittait les rangs du parti.  

Ils n’avaient pas donné les raisons de leur départ. Certains cadres du RDPC y voyaient la main du MRC accusé de débaucher chez son rival par l’intimidation.

Voici la lettre des militants qui contestent leur démission