Il y a environ trois ans, la nouvelle d’une bagarre présumée entre l’écrivaine Calixte Beyala et la journaliste Marie-Roger Biloa est apparue dans la presse camerounaise. Certains medias locaux rapportent que les deux femmes en sont venues aux mains en 1999 à l’Ambassade du Sénégal à Paris, lors d’un événement organisé en ce lieu à l’honneur de l’ancien président sénégalais Abdou Diouf. L’on apprend que les deux dames qui s’observaient en chiens de faïence se sont livrées en spectacle sous le regard du chef de l’Etat sénégalais de l’époque, médusé par ce spectacle impromptu.
La pomme de discorde ? La bataille pour le contrôle des sentiments de l’homme d’affaires camerounais James Onobiono apprend-on. Calixte Beyala reprocherait à la journaliste de Jeune Afrique d’avoir mis le grappin sur son « homme », et ne l’a pas digéré. Une affaire vraiment ? Que nenni !
Des années après, la romancière franco-camerounaise apporte un démenti à cette nouvelle, et l’a indiqué dans un message publié sur son compte Facebook. Elle assure n’avoir jamais eu de prise de tête avec Marie-Roger Biloa, et dénonce une « grossière ânerie ». D’ailleurs, « Marie Roger est ma sœur. Aînée en plus ! J'ai une éducation de femme Eton et chez les Eton, on ne répond pas aux aînés et on ne se bat pas eux. Si chez vous, vous vous battez avec vos grands frères et sœurs, chez moi pas », précise-t-elle.
Voici la sortie de Calixte Beyala sur cette affaire :
Aux colporteurs de médisances qui depuis la parution de l'article sur ces élites africaines qui détruisent la jeunesse, je dis d'arrêter ! Vous êtes ultra vexés et racontez que je me serais battue avec Marie-Roger Biloa pour un homme ? Une grossière ânerie !
Comme cela fait plusieurs fois qu'ils font circuler cette bêtise, j'ignore à qui le crime profite, je réaffirme que jamais je ne me suis engueulée avec Marie-Roger Biloa et encore moins je ne me suis battue.
Marie Roger est ma soeur. Aînée en plus ! J'ai une éducation de femme Eton et chez les Eton, on ne répond pas aux aînés et on ne se bat pas eux. Si chez vous, vous vous battez avec vos grands frères et soeurs, chez moi pas.
Marie-Roger et moi avions quelquefois eu une divergence d'opinion politique, sans gravité. Elle avait fabriqué à ses frais plus de 500 tee-shirts que portaient les Africains français lors des marches que j'organisais pour les revendications des noirs de France ! De même Denise Epoté. Ces soeurs ont toujours été là dans les moments difficiles, ne vous y trompez pas ! Et l'homme que vous accusez en permanence est comme son frère, il a été témoin de son mariage.
Des bisous à tous ! Et à ceux-là qui se reconnaissent comme destructeurs de la jeunesse Africaine, ressaisissez-vous ! Vivez plus dignement ! Votre chantage ne m'émeut pas !