« Monsieur Abdouraman Hamadou est porté en triomphe. Abdouraman est un héros national et je lui tire le chapeau. » Telles sont les déclarations d’Albert Nguidjol, professeur d’éducation physique et sportive basé aux Etats-Unis, ancien Secrétaire General adjoint de la Fédération Camerounaise de football (Fécafoot) et ancien directeur du stade de la Réunification de Douala, interviewé ce mercredi 23 août 2017 sur les antennes de Radio sport info (Rsi) basée à Douala, suite à la dernière décision de la Fifa concernant le Cameroun. Selon cet ancien acteur du milieu du football camerounais, le président de l'Etoile Filante de Garoua est le précurseur de la décision de l'instance faîtière du football mondial, qui a décidé, ce mercredi 23 août 2017, de nommer un Comité de normalisation au sein de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), conformément à l’art. 14, al. 1a) et à l’art. 8, al. 2 des Statuts de la Fifa. « Si quelqu’un nie son rôle dans cette histoire, ce qu’il n’a pas suivi l’affaire de bout en bout », dit-il.
Albert Nguidjol pense, qu’après la réunion de Conakry, la Fifa devait, en principe, rendre compte à l’opinion publique, du constat qu’elle a opéré. Une décision qui devait être, selon lui, un préalable à la création de ce Comité de normalisation. « Ne soyons pas très exigeants, nous voulons que notre football se remette sur la bonne voie, acceptons ce qui nous ait offert, essayons de nous déployer. Je crois que les Camerounais ne sont pas bêtes et ne sont pas dupes. Je peux le dire parce que j’ai déjà eu à servir dans un comité de la Fifa après une dissolution des organes administratifs de la Fecafoot. Je me rappelle qu’à l’époque, la Fifa avait prorogé notre mandat et sous le Comité de normalisation en 2000, nous avons gagné une Can », soutient cet éducateur sportif.
Il regrette cependant que cette annonce ne soit pas suivie de la nomination des membres dudit comité. « Je ne sais pas pourquoi l’annonce de la création de ce comité de normalisation n’a pas été suivie par la nomination immédiate des membres de ce Comité, parce que je connais comment les choses se passent au Cameroun. Il y a déjà des manœuvres de coulisse et à la fin la montagne risque d’accoucher d’une souris. Il faut réellement qu’on norme les gens qu’il faut à la place qu’il faut. L’honneur du Cameroun est mis en jeu et il n’a pas de prix. Il faut qu’on prenne le taureau par les cornes et qu’on se lance dans le boulot. Nous n’avons pas de temps à perdre avec une Can à organiser. Nous savons nous défendre et le Cameroun est un grand pays », souhaite Albert Nguidjol. Selon cet ancien secrétaire général adjoint de la Fecafoot, Le Cameroun est bien parti pour organiser la Can 2019 avec ou sans un Comité de normalisation ou avec une équipe fédérale déjà mise en place.
Marie Louise SIMO
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