Ce dernier, dans une déclaration publiée le vendredi 27 mars, s’insurge contre l’absence du Chef de l’Etat sur le terrain de la guerre contre la pandémie du coronavirus qui fait des ravages à travers le monde et menace aussi gravement le Cameroun.
Le Président du MRC muscle son indignation en donnant sept jours au président Paul Biya pour s’adresser à ses compatriotes au sujet du Covid-19.
La déclaration du principal opposant a suscité des réactions en masse. Le parti de la flamme ardente a choisi la plume prolixe de son secrétaire à la communication, Jacques Fame Ndongo pour répliquer.
« M. Maurice Kamto « en appelle au Gouvernement, en particulier au Ministre de la Santé Publique pour qu'il engage (avec nous) une vaste campagne ... ». Je rappelle au « Président élu » ... du MRC que le gouvernement nommé par le Chef de l'Etat, S.E. Paul BIYA, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement (Chief Dr Joseph Dion Ngute) n'est pas le gouvernement de l'auteur de la « Déclaration » Sus-visée, pour la bonne raison que pour former un gouvernement, il convient, au préalable (la Loi Fondamentale l'exige) d'être élu par le peuple au suffrage universel direct. M. Kamto ne peut donc donner aucune directive au peuple camerounais ni à un membre du gouvernement (il fut l'un des ministres délégués du Président BIYA. Il n'a jamais, à notre connaissance, obéi à un « oukaze » du chef d'un Parti de l'opposition). Son stratagème insurrectionnel est voué à l'échec. C'est un coup d'épée dans l'eau. Dans la cosmogonie négro-africaine, cela s'appelle « la danse ou le zézaiement de la libellule » : gesticulation inopérante et impact zéro. Ce qu'il fallait démontrer » a écrit Jacques Fame Ndongo, résumant ainsi la réponse du RDPC.
Ci-dessous, le texte intégral signé par le Professeur Jacques Fame Ndongo.