C’est une Calixthe Beyala outrée qui a pris sa plume le 4 Avril 2022 pour dénoncer sir son compte Facebook une attaque de son collègue Patrice Nganang. Sans le nommer, elle l’accuse de vouloir « exister » à travers son étoile à elle. Accusée de jalouser la jeune écrivaine Djaili Amadou Amal, l’auteure multi récompensée répond : « Sans vouloir me vanter, ma réussite littéraire est telle que je ne saurais être jalouse d'aucun écrivain au monde ! L'écrivaillon qui ne saurait vivre sans prononcer mon nom, incapable qu'il est de produire une oeuvre de qualité, passe ses journées à épier mes propos, mes moindres sorties pour les transformer dans son cerveau syphilitique. Pense-t-il que mon succès vienne du Cameroun ? Que j'ai besoin de mon nom sur un pauvre bâtiment dans un quartier paumé pour exister ? D'ailleurs, j'ignore de quoi il s'agit. Que mes livres qui sont déjà dans les programmes scolaires dans le monde ont besoin du Cameroun ? »
Calixthe Beyala déclare que son Nganang l’attaque depuis « plus de 25 ans », à cause de son nom Beti. Elle dit essuyer depuis de la calomnie, des 'injures et dit en avoir « assez de toute cette manipulation tribale ». Elle défie l’universitaire de produire comme elle « des textes qui rassemblent au lieu de parlementer sur un "chassement", concept pauvre en entendement ».
Le 3 Avril 2022, Patrice Nganang déclarait sur Facebook : « Voila deux ecoles publiques - une a Douala, les inscriptions de noms sont permises, l'autre a Yaounde, 2016, les inscritions de nom que je voulais y faire sont interdites. Le probleme avec la reaction jalouse de Calixthe Beyala au fait que le nom de Djaili Amadou Amal soit ecrit sur le batiment d'une ecole publique, et pas le sien, et bien sur que l'oeuvre de Djaili Amadou Amal soit au programme dans les ecoles tant anglophones que francophones, et pas les siennes, est qu'elle est nourrie de mauvais coeur, de bahat. Elle est nourrie du meme venin qui tue ce pays - l'exclusion des talents. Elle est nourrie de la meme mechancete qui nous condamne a la pauvrete centenaire. Autrement dit, elle ne puise pas dans la generosite, et donc fait fi de l'humour pour se transformer en colere. Je souhaite, et je l'ai deja dit, que des oeuvres de Calixthe Beyala soient inscrites au programme - par exemple ». Dans son post de dimanche, Nganang déclare qu’ « il y'a place pour les écrivains camerounais, pour les autrices camerounaises dans l'éducation de nos enfants ».