Jeanne Ekoumou Archives
A l’origine, sa prestation moyenne lors du match Kenya-Ghana
La CAN est déjà terminée pour Jeanne Ekoumou. L’unique arbitre centrale camerounaise du tournoi a été suspendue par la Confédération Africaine de Football (CAF) au lendemain du match du groupe A qu’elle a dirigé entre le Kenya et le Ghana. Elle a accordé deux penalties complètement imaginaires à l’une et l’autre équipe. Le premier au Ghana et le second au Kenya.
Une prestation extrêmement moyenne, très critiquée sur les réseaux sociaux. La CAF n’a pas tardé pour prononcer sa suspension. Jeanne Ekoumou a été sortie de l’hôtel où elle résidait à Limbe et a regagné Yaoundé. Son entourage la dit très affectée par cette situation. Pour ses collègues arbitres camerounais, il n’y a pas matière à s’alarmer.
«Cette suspension ne signifie pas qu’il faut remettre en question l’arbitrage camerounais. Même les meilleurs arbitres au monde se sont trompés au moins une fois. Nous avons de très bons arbitres. Elle a juste mal gérer la pression due à la dimension de la compétition et le public», analyse Lambert Eyene, ancien arbitre.
C’est un coup dur pour l’arbitrage camerounais, mais ça reste une erreur humaine renchérit Robert Bati II, un autre ancien homme du sifflet. Son de cloche différent chez Jean de Dieu Baboule. S’il se dit de tout cœur avec sa consœur suspendue, l’ancien homme en noir pose cependant la question de la sélection à la base. «La meilleure arbitre camerounaise aujourd’hui, c’est Thérèse Rassa Neguel. Elle ne pouvait être là parce qu’elle a été retenue pour le championnat du monde féminin des U20. Mais il faut reconnaître, c’est que le choix de la FECAFOOT sur Ekoumou n’était peut-être pas bon», affirme-t-il.
Jeanne Ekoumou n’est cependant pas la seule femme du sifflet à avoir été sanctionnée. La burundaise Suavis Iratunga, directrice de la partie entre le Zimbabwe et l’Egypte a elle aussi, été exclue du tournoi.
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