Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki se sont présentés au Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo, mercredi 21 juillet 2021, dans le cadre de la premiere audience du procès qui les oppose à la jeune Malicka Bayemi. Les deux hommes sont accusés «d'atteinte à l’intimité de la vie privée» et «publications obscènes d’ébats sur les réseaux sociaux ». Sur suggestion de leurs conseils respectifs, ils ont tous les deux, plaidé «non coupable». Détenus depuis une semaine à la prison centrale de New-Bell à Douala, les mis en cause espèrent retrouver leur liberté, du moins de manière provisoire.
En effet, leurs avocats ont demandé l’annulation de la procédure ayant conduit au placement en détention de leurs clients. Mais selon le magazine Jeune Afrique qui relayait une dépêche de l'Agence France Presse datée du jeudi 22 avril 2021, «Le parquet a demandé au tribunal de renvoyer l’affaire afin qu’il puisse répliquer par des observations écrites à cette demande des avocats du journaliste. Le tribunal a ajourné l’affaire au 4 août pour entendre les observations du parquet sur la demande de remise en liberté.», peut-on lire sur la plateforme numérique du magazine panafricain ce vendredi 23 avril 2021.
Pour mémoire, le 16 Juin 2021, des photos et vidéos montrant Malicka Bayemi en plein ébats sexuels dans le bureau de Martin Camus Mimb à Douala, se sont retrouvées sans son consentement dans les réseaux sociaux. Après avoir dans un premier temps nié en bloc son implication dns cette affaire, il va être confondu par des activistes sur la toile. Acculé de tous les côtés, le commentateur sportif va faire une sortie publique au cours de laquelle il va demander pardon à Malicka, sans toutefois reconnaître sa participation aux ébats ni à la publication des images. Mais son mea culpa larmoyant ne va pas attendrir Malicka, qui, aidée d'un collectif d'avocats, va intenter un procès contre Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki.