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Le bras de fer entre la Fédération camerounaise de football et son ancien partenaire Le Coq Sportif continue en dépit d’une décision de la justice française défavorable à l’’association sportive africaine. Alors que l’empoignade se poursuit, un observateur soutient que l’on aurait pu éviter que le conflit perdure L’analyste sportif Charles Mongue Mouyeme puisqu’il s’agit de lui a déclaré ce matin sur l’antenne de Radio Equinoxe que les autorités camerounaises auraient pu éviter l’escalade à laquelle l’on assiste. « Pour moi, le vrai problème, c’est l’Etat du Cameroun. Quel est ce pays où ce genre de choses se déroule ? C’est vous, l’Etat, qui avez l’organisation du sport. Il délègue une partie de ses fonctions à la Fédération. Et quand vous regardez les lois sur le sport, il a un droit de regard sur toutes les fédérations. C’est-à-dire que vous faites la moindre assemblée, les rapports doivent être véhiculés vers votre tutelle qui doit être informée de votre fonctionnement », explique le consultant sportif. Il pense que le ministre des sports et de l’éducation physique a, en tant que signataire du contrat FECAFOOT-Le Coq Sportif, le droit d’intervenir dans l’affaire.
« Pour la signature du contrat avec Le Coq Sportif, j’ai vu les images. Il y avait dans cette salle en train de signer, le ministre des sports du Cameroun avec celui qui faisait office de président de la Fédération à cette époque. Cela suppose que si le ministre signe un contrat, il en a copie. Donc, quand cette affaire se déclenche, ceux qui devaient mettre le holà, c’était le ministère pour dire : « attention nous avons la copie de ce contrat. Voici comment les choses doivent se dérouler. Faites attention parce qu’il s’agit de l’image du Cameroun comme on aime souvent parler à d’autres occasions ». Mais le mutisme et le silence de l’Etat me sidèrent », se désole Charles Mongue Mouyeme.
Au vu des accrochages aux relents nationalistes, il dit craindre un incident diplomatique et déplore le flot d’ injures proférées contre le « fils du Cameroun » Yannick Noah en raison de son statut d’actionnaire du Coq Sportif. Le consultant parle d’ « une affaire simple qui aurait pu se régler entre gentlemen ». Comme au début. « Ils s’asseyaient comme le jour où ils ont signé le contrat, regardaient les clauses de séparation. Aussi simple que cela. Mais on a été va-t-en-guerre….C’est l’Etat que j’attends de voir. J’attends ce qu’il dira. Il devait prendre ses responsabilités depuis » , réitère-t-il.