Arrivé au Cameroun pour la Formation des jeunes, la force des choses l'a propulsé Directeur Technique National provisoire des Lions. A-t-il qualité de diriger les Lions Indomptables du Cameroun ?
La situation d'incertitude observée à la tête des Lions indomptables devient au fil des jours, plus préoccupante. A cinq mois de la Coupe d'Afrique des Nations et à 300 jours de la coupe du monde, l'on n'est pas encore fixé sur l'identité de celui qui aura l'insigne honneur de mener la troupe à ces importantes échéances. Curieux, et pourtant le panel de gens qui convoitent et se bousculent pour l'obtention de ce prestigieux rôle est impressionnant. Mais…, au fait, pourquoi se faire des cheveux alors qu'à la tête des Lions "trône" effectivement un entraîneur ! Un entraîneur par intérim n'est pas moins un entraîneur. Encore qu'au Cameroun, on est passé champion dans l'art du "définitivement provisoire". Il suffira juste d'un communiqué et le tour sera joué.
Parlons donc de cette insertion. Corfou entraîneur des Lions, posons-nous plutôt la question suivante, sans vouloir être le levain d'une polémique: Corfou est-il à la hauteur ? ou tout autrement: Corfou a-t-il le niveau des Lions Indomptables ? Trop tôt me diriez-vous. Et vous n'avez pas tort. L'ancien joueur de Fontainebleau ne peut être jugé sur la base d'un seul match (une seule hirondelle ne fait pas le printemps).
Seulement, s'il est un peu tôt pour tirer sur Corfou, plusieurs faits observés au cours du match Cameroun-Togo, balisent déjà les contours de son impéritie. Si le brillant spectacle, que développaient les champions d'Afrique sous l'ère lechantrien a commencé par s'éroder à l'époque "Akono", il a sombré dimanche le 1er juillet sous le régime "Corfou". Pendant deux semaines, c'est-à-dire 14 jours durant, Robert Corfou présenté comme l'homme de la situation n'a pas réussi à aligner trois passes successives. Pire, les Lions ont développé un jeu sans mouvement, sans liant, à la limite insipide.
L'autre fait occurrent qui laisse pantois quant à la capacité de Robert Corfou à mener à bien cette équipe des Lions, c'est l'indigence de son curriculum VITAE. L'homme qui a pris les rênes de l'équipe nationale du Cameroun le lundi 18 juin 2001 est un ancien joueur de football. Il a évolué à Fontainebleau et officiait au poste de stoppeur. Sa carrière de footballeur a été éphémère. Elle fut sans brio comme celle d'entraîneur qu'il embrasse. Cadre de la Direction technique nationale française, Robert Corfou a été entraîneur national de l'équipe de France des corpos et vétérans. Il s'est également occupé de la direction des jeunes talents dans la région de l'île de France. Et c'est tout ! Bien maigre référence pour quelqu'un à qui on a confié l'équipe du Cameroun qui regorge en son sein une pléthore de joueurs talentueux et surtout un bon nombre de joueurs de forte personnalité. Il n'a même pas qualité à diriger une équipe professionnelle de 2e division en France.
Devant le panorama d'une carrière aussi nébuleuse de celui qui sera peut-être chargé de mener l'équipe des Lions aux échéances précitées, Charles, boucher au marché d'Etoudi n'a pu s'empêcher de déclarer: "il ne sera pas surprenant qu'après la débâcle de Corfou, la valse d'entraîneurs à la tête de notre équipe nationale se poursuive avec la nomination de l'Ambassadeur de France au Cameroun, c'est tout dire".
Parlons donc de cette insertion. Corfou entraîneur des Lions, posons-nous plutôt la question suivante, sans vouloir être le levain d'une polémique: Corfou est-il à la hauteur ? ou tout autrement: Corfou a-t-il le niveau des Lions Indomptables ? Trop tôt me diriez-vous. Et vous n'avez pas tort. L'ancien joueur de Fontainebleau ne peut être jugé sur la base d'un seul match (une seule hirondelle ne fait pas le printemps).
Seulement, s'il est un peu tôt pour tirer sur Corfou, plusieurs faits observés au cours du match Cameroun-Togo, balisent déjà les contours de son impéritie. Si le brillant spectacle, que développaient les champions d'Afrique sous l'ère lechantrien a commencé par s'éroder à l'époque "Akono", il a sombré dimanche le 1er juillet sous le régime "Corfou". Pendant deux semaines, c'est-à-dire 14 jours durant, Robert Corfou présenté comme l'homme de la situation n'a pas réussi à aligner trois passes successives. Pire, les Lions ont développé un jeu sans mouvement, sans liant, à la limite insipide.
L'autre fait occurrent qui laisse pantois quant à la capacité de Robert Corfou à mener à bien cette équipe des Lions, c'est l'indigence de son curriculum VITAE. L'homme qui a pris les rênes de l'équipe nationale du Cameroun le lundi 18 juin 2001 est un ancien joueur de football. Il a évolué à Fontainebleau et officiait au poste de stoppeur. Sa carrière de footballeur a été éphémère. Elle fut sans brio comme celle d'entraîneur qu'il embrasse. Cadre de la Direction technique nationale française, Robert Corfou a été entraîneur national de l'équipe de France des corpos et vétérans. Il s'est également occupé de la direction des jeunes talents dans la région de l'île de France. Et c'est tout ! Bien maigre référence pour quelqu'un à qui on a confié l'équipe du Cameroun qui regorge en son sein une pléthore de joueurs talentueux et surtout un bon nombre de joueurs de forte personnalité. Il n'a même pas qualité à diriger une équipe professionnelle de 2e division en France.
Devant le panorama d'une carrière aussi nébuleuse de celui qui sera peut-être chargé de mener l'équipe des Lions aux échéances précitées, Charles, boucher au marché d'Etoudi n'a pu s'empêcher de déclarer: "il ne sera pas surprenant qu'après la débâcle de Corfou, la valse d'entraîneurs à la tête de notre équipe nationale se poursuive avec la nomination de l'Ambassadeur de France au Cameroun, c'est tout dire". 
