Le point sur les faits marquants de l'actualité avec la presse nationale...
Trois sujets ont retenu l'attention de la presse nationale cette semaine. Il s'agite de l'encadrement technique des lions indomptables, des problèmes de transport et le quotidien des partis politiques.
Sport Football: L'avenir des Lions Indomptables se dessine
Winfried SCHAFER, le nouvel entraîneur, a pris officiellement ses fonctions ce jeudi 20 septembre 2001 à Yaoundé. La première tâche à accomplir est, semble-t-il, la recomposition de l'équipe-type des lions. A ses lecteurs, Cameroon-Tribune propose un compte rendu assez détaillé de l'installation de W. Schäfer. Sur l'identité de ses adjoints, on sait avec précision que Marius Omog, Professeur Certifié d'Education Physique et Sportive, formé en Allemagne, s'occupera de l'encadrement technique et jouera le rôle d'interprète du coach. Le préparateur physique est Stephane Müke. Enfin, Thomas Nkono demeure entraîneur adjoint des gardiens de but. Avec humour, le quotidien gouvernemental souligne que les deux entraîneurs déchus, Jean Manga Onguene et Youdom, ont été les premiers à être surpris par la nouvelle de leur départ rendue publique en marge de la cérémonie d'installation. Pour l'essentiel, un pan du calendrier de mise au vert des lions a été dévoilé. Le président de la fédération camerounaise de football (FECAFOOT) n'hésite d'ailleurs pas à le qualifier de "convaincant". Plus généralement, relate DIKALO, ce calendrier prévoit "la recomposition de l'équipe-type des Lions après la tournée européenne du coach. Il y a aussi le test des joueurs locaux à partir du tournoi amateur CEMAC prévu en décembre prochain à Yaoundé. Un match amical est programmé entre le 4 et le 9 mai 2002 avec la sélection allemande au cas où l'Allemagne n'est pas dans la même poule que le Cameroun au mondial". Dans le sillage des activités des Lions, The Herald est allé puiser dans le fond de son réseau d'informateurs pour évoquer les retombées des accords entre la FECAFOOT et la société PANINI. A en croire cet hebdomadaire, seize joueurs de l'équipe nationale viennent de recevoir 35 millions de FCFA au titre du paiement des droits à l'image. Les acccords avec PANINI ont été conclus lors du match qualificatif pour le mondial disputé à Yaoundé contre la Libye disputé à Yaoundé. C'est une motivation de plus qui permet de comprendre justement pourquoi -comme l'écrit Mutations- "le blond est accueilli au Cameroun avec un préjugé favorable". Pour être en parfaite harmonie avec avec les publics camerounais jugés un peu trop exigeants, il reste à Schäfer de tourner le dos à ce que le ministre Bidoung MPKATT appelle "les pratiques insolites et absurdes du passé que sont l'indiscipline, les trafics d'influence, les campagnes d'intoxication à travers les médias...". Au demeurant, même si le coach allemand est arrivé au Cameroun précédé d'une bonne réputation, il convient -suggère le rédacteur en chef de La Nouvelle Presse- de reconnaître le passé de l'homme. "Ce Schäfer, écrit il, est dangereux. Il traîne des casseroles. Il ne transige pas avec son argent et n'hésite pas à recourir aux tribunaux en cas de résiliation de contrat. l'aventure avec le Tennis Borussia de Berlin (TEBE) a fortement déteint sur sa personne au point où il est resté au chômage pendant un an". La Nouvelle presse ne manque pas de nuancer son propos en mentionnant que "Winnie" se caractérise par "une chaleur communicative" que l'on peut très bien exploiter. Transport en commun
Les bus roulent à nouveau à Yaoundé. L'initaitive est à mettre à l'actif d'un promoteur privé qui se propose d'augmenter d'ici peu le parc automobile... au grand soulagement des citoyens. Dans le contexte de la ville de Yaoundé, l'hebdomadaire l'Action précise que les bus refont surface pour faire oublier la SOTUC (Société des Transports Urbains du Cameroun). Les usagers doivent débourser 100 FCFA pour aller d'un point de la ville à un autre. A l'écoute de cette actualité, Cameroon-Tribune a ouvert un dossier sur "la galère des transports dans les grandes deux métropoles" que sont Yaoundé et Douala. Se référant à l'histoire, le quotidien gouvernemental rapporte que deux conventions ont été signées après la faillite déclarée de la SOTUC. Ces conventions, relatives à la création de deux sociétés de transport: la STC (Société de Transport en Commun) à Yaoundé et la SOCATUR (Société Camerounaise des Transports Urbains) à Douala, ont eu du mal à être mises sur les rails. Pourtant, il était prévu que 13 sur 170 lignes soient exploitées le plus rapidement possible. Mutations souligne que la société A and B Company Limited qui vient de relancer le transport à Yaoundé projette l'implantation d'une gare routière à Yaoundé IV et l'augmentation du parc automobile. Mais la direction de cette entreprise a un gros obstacle à franchir au préalable: les tracasseries policières. Abordant les questions liées au transport aérien, le journal de Haman Mana revient sur le litige qui oppose la Camair (Cameroon Airlines) à Air Afrique Chart air. L'avion de Air Afrique est resté cloué au sol à Douala avec toute sa cargaison destinée à la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun. Et cela, en dépit de la décision du président du tribunal de grande instance de Douala qui qualifie l'attitude de la Camair de "piraterie aérienne". Cameroon Airlines maintient sa position et interdit à son concurrent de décharger son avion tant que les clauses réglementaires ne sont pas respectées. Dikalo apporte plutôt une note gaie au transport aérien. Cette publication annonce en effet que quatre nouveaux avions sont attendus dans les mois à venir à la Camair. Dans cette nouvelle acquisition, il y aura, entre autres, un boieng 747-300 pour remplacer probablement le 747 Combi endommagé dans un accident au cours d'un atterrissage le 6 Novembre 2000, à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, en France. Partis politiques
A l'UPC (Union des Populations du Cameroun), Le Messager et Mutations s'accordent à reconnaître que les leaders des factions rivales UPCk, UPCh et UPCn se rapprochent pour "conjurer le sort et exorciser les démons de la division". Le commentaire qui est ainsi fait s'appuie sur un communiqué de presse signé le 13 septembre dernier par Henri Hogbe Nlend, dans le cadre des manifestations marquant la commémoration de la semaine des martyrs. D'après Cameroon-Tribune, en tout cas, ces déclarations de Hogbe Nlend laissent penser que rien ne sera plus comme avant à l'UPC. "Les adversaires politiques de ce parti n'ont qu'à bien se tenir. L'UPC est peut-être de retour". Sur la foi des sources proches de La Nouvelle Expression, le renouvellement des organes de base du RDPC se prépare. Cette opération aura probablement lieu avant le congrès ordinaire prévu en décembre 2001. A cet effet, le trihebdomadaire de Séverin Tchounkeu soutient mordicus que des équipes ne vont pas tarder à descendre sur le terrain pour explications aux militants. "Bientôt, conclut-il, vont commencer des empoignades pour le positionnement". Cette course au leadership est visiblement déjà lancée au SDF. Si l'on s'en tient aux articles publiés par The Post et Mutations, des actes de violence ont émaillé dimanche dernier le renouvellement des bureaux SDF à Yaoundé I et Yaoundé II. Les fauteurs de ces troubles à savoir Sani Alhadji, président provincial du SDF pour le Centre et ses six collaborateurs sont exclus du parti. Pareillement, à Bamenda, The Herald fait état des coups et blessures subis par M. Samuel Chap. Cet ancien provincial (SDF) du Nord-Ouest a été rossé alors qu'il entretenait la presse sur son approche de réconcialiation des tendances opposées au sein du parti de FRU NDI. Voilà ! Ainsi allait le Cameroun la semaine dernière. Bonne semaine et à lundi prochain pour une nouvelle revue de presse.
Winfried SCHAFER, le nouvel entraîneur, a pris officiellement ses fonctions ce jeudi 20 septembre 2001 à Yaoundé. La première tâche à accomplir est, semble-t-il, la recomposition de l'équipe-type des lions. A ses lecteurs, Cameroon-Tribune propose un compte rendu assez détaillé de l'installation de W. Schäfer. Sur l'identité de ses adjoints, on sait avec précision que Marius Omog, Professeur Certifié d'Education Physique et Sportive, formé en Allemagne, s'occupera de l'encadrement technique et jouera le rôle d'interprète du coach. Le préparateur physique est Stephane Müke. Enfin, Thomas Nkono demeure entraîneur adjoint des gardiens de but. Avec humour, le quotidien gouvernemental souligne que les deux entraîneurs déchus, Jean Manga Onguene et Youdom, ont été les premiers à être surpris par la nouvelle de leur départ rendue publique en marge de la cérémonie d'installation. Pour l'essentiel, un pan du calendrier de mise au vert des lions a été dévoilé. Le président de la fédération camerounaise de football (FECAFOOT) n'hésite d'ailleurs pas à le qualifier de "convaincant". Plus généralement, relate DIKALO, ce calendrier prévoit "la recomposition de l'équipe-type des Lions après la tournée européenne du coach. Il y a aussi le test des joueurs locaux à partir du tournoi amateur CEMAC prévu en décembre prochain à Yaoundé. Un match amical est programmé entre le 4 et le 9 mai 2002 avec la sélection allemande au cas où l'Allemagne n'est pas dans la même poule que le Cameroun au mondial". Dans le sillage des activités des Lions, The Herald est allé puiser dans le fond de son réseau d'informateurs pour évoquer les retombées des accords entre la FECAFOOT et la société PANINI. A en croire cet hebdomadaire, seize joueurs de l'équipe nationale viennent de recevoir 35 millions de FCFA au titre du paiement des droits à l'image. Les acccords avec PANINI ont été conclus lors du match qualificatif pour le mondial disputé à Yaoundé contre la Libye disputé à Yaoundé. C'est une motivation de plus qui permet de comprendre justement pourquoi -comme l'écrit Mutations- "le blond est accueilli au Cameroun avec un préjugé favorable". Pour être en parfaite harmonie avec avec les publics camerounais jugés un peu trop exigeants, il reste à Schäfer de tourner le dos à ce que le ministre Bidoung MPKATT appelle "les pratiques insolites et absurdes du passé que sont l'indiscipline, les trafics d'influence, les campagnes d'intoxication à travers les médias...". Au demeurant, même si le coach allemand est arrivé au Cameroun précédé d'une bonne réputation, il convient -suggère le rédacteur en chef de La Nouvelle Presse- de reconnaître le passé de l'homme. "Ce Schäfer, écrit il, est dangereux. Il traîne des casseroles. Il ne transige pas avec son argent et n'hésite pas à recourir aux tribunaux en cas de résiliation de contrat. l'aventure avec le Tennis Borussia de Berlin (TEBE) a fortement déteint sur sa personne au point où il est resté au chômage pendant un an". La Nouvelle presse ne manque pas de nuancer son propos en mentionnant que "Winnie" se caractérise par "une chaleur communicative" que l'on peut très bien exploiter. Transport en commun
Les bus roulent à nouveau à Yaoundé. L'initaitive est à mettre à l'actif d'un promoteur privé qui se propose d'augmenter d'ici peu le parc automobile... au grand soulagement des citoyens. Dans le contexte de la ville de Yaoundé, l'hebdomadaire l'Action précise que les bus refont surface pour faire oublier la SOTUC (Société des Transports Urbains du Cameroun). Les usagers doivent débourser 100 FCFA pour aller d'un point de la ville à un autre. A l'écoute de cette actualité, Cameroon-Tribune a ouvert un dossier sur "la galère des transports dans les grandes deux métropoles" que sont Yaoundé et Douala. Se référant à l'histoire, le quotidien gouvernemental rapporte que deux conventions ont été signées après la faillite déclarée de la SOTUC. Ces conventions, relatives à la création de deux sociétés de transport: la STC (Société de Transport en Commun) à Yaoundé et la SOCATUR (Société Camerounaise des Transports Urbains) à Douala, ont eu du mal à être mises sur les rails. Pourtant, il était prévu que 13 sur 170 lignes soient exploitées le plus rapidement possible. Mutations souligne que la société A and B Company Limited qui vient de relancer le transport à Yaoundé projette l'implantation d'une gare routière à Yaoundé IV et l'augmentation du parc automobile. Mais la direction de cette entreprise a un gros obstacle à franchir au préalable: les tracasseries policières. Abordant les questions liées au transport aérien, le journal de Haman Mana revient sur le litige qui oppose la Camair (Cameroon Airlines) à Air Afrique Chart air. L'avion de Air Afrique est resté cloué au sol à Douala avec toute sa cargaison destinée à la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun. Et cela, en dépit de la décision du président du tribunal de grande instance de Douala qui qualifie l'attitude de la Camair de "piraterie aérienne". Cameroon Airlines maintient sa position et interdit à son concurrent de décharger son avion tant que les clauses réglementaires ne sont pas respectées. Dikalo apporte plutôt une note gaie au transport aérien. Cette publication annonce en effet que quatre nouveaux avions sont attendus dans les mois à venir à la Camair. Dans cette nouvelle acquisition, il y aura, entre autres, un boieng 747-300 pour remplacer probablement le 747 Combi endommagé dans un accident au cours d'un atterrissage le 6 Novembre 2000, à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, en France. Partis politiques
A l'UPC (Union des Populations du Cameroun), Le Messager et Mutations s'accordent à reconnaître que les leaders des factions rivales UPCk, UPCh et UPCn se rapprochent pour "conjurer le sort et exorciser les démons de la division". Le commentaire qui est ainsi fait s'appuie sur un communiqué de presse signé le 13 septembre dernier par Henri Hogbe Nlend, dans le cadre des manifestations marquant la commémoration de la semaine des martyrs. D'après Cameroon-Tribune, en tout cas, ces déclarations de Hogbe Nlend laissent penser que rien ne sera plus comme avant à l'UPC. "Les adversaires politiques de ce parti n'ont qu'à bien se tenir. L'UPC est peut-être de retour". Sur la foi des sources proches de La Nouvelle Expression, le renouvellement des organes de base du RDPC se prépare. Cette opération aura probablement lieu avant le congrès ordinaire prévu en décembre 2001. A cet effet, le trihebdomadaire de Séverin Tchounkeu soutient mordicus que des équipes ne vont pas tarder à descendre sur le terrain pour explications aux militants. "Bientôt, conclut-il, vont commencer des empoignades pour le positionnement". Cette course au leadership est visiblement déjà lancée au SDF. Si l'on s'en tient aux articles publiés par The Post et Mutations, des actes de violence ont émaillé dimanche dernier le renouvellement des bureaux SDF à Yaoundé I et Yaoundé II. Les fauteurs de ces troubles à savoir Sani Alhadji, président provincial du SDF pour le Centre et ses six collaborateurs sont exclus du parti. Pareillement, à Bamenda, The Herald fait état des coups et blessures subis par M. Samuel Chap. Cet ancien provincial (SDF) du Nord-Ouest a été rossé alors qu'il entretenait la presse sur son approche de réconcialiation des tendances opposées au sein du parti de FRU NDI. Voilà ! Ainsi allait le Cameroun la semaine dernière. Bonne semaine et à lundi prochain pour une nouvelle revue de presse.