L’archevêque de Yaoundé, alors qu’il revenait de Douala le 27 mars 2008, échappe à la mort dans un accident d’une rare violence au lieu dit AHALA, à l’entrée de la ville de Yaoundé...
Monseigneur Simon Victor TONYE BAKOT, toujours en vie a été transporté à l’Hôpital Central de Yaoundé, ou les radiologues lui ont fait subir un scanner. Le premier diagnostic fait état de fractures aux jambes.
Le prélat s’est inquiété pour son chauffeur, qui se trouve dans une situation critique. Son neveu lui aussi du voyage, a subi des traumatismes apparemment superficiels.
L’archevêque a été ensuite transféré à l’unité des soins intensifs de l’Hôpital Général toujours à Yaoundé.
Selon des témoignages recueilli sur le lieu de l'accident, le véhicule du Prélat de marque Peugeot 406, s’est encastré sous un camion, le véhicule est totalement broyé.
Simon Victor TONYE BAKOT, fils de Marie NGOS NGOS et de Joseph BAKOT, né le 24 mars 1946 dans l’arrondissement d’ESEKA, est à la tête du diocèse de Yaoundé. Il y est nommé archevêque le 18 octobre 2003.
Docteur en sociologie, il a enseigné à l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique de Douala de 1984 à 1987.
Monseigneur Simon Victor TONYE BAKOT est aussi connu pour ses prises de positions radicales.
Pour exemple l’on se souvient des propos du Prélat plutôt virulents sur les déviances actuelles de la société camerounaise : « La famille et l’institution mariage sont aujourd’hui menacées par les idéologies homosexuelles, la pédophilie, la violence faites aux femmes et aux enfants, sans oublier la drogue (...) Or l’homosexualité est une perversion, une orientation de la sexualité humaine vers l’érotisme qui ne sait que flatter les sens et se rebeller contre la droite raison (...) L’homosexualité est une infamie et mérite d’être condamnée ».
Prêchant contre la doctrine rosicrucienne Monseigneur Simon Victor TONYE BAKOT déclarait : « Prenez garde que personne ne vous prenne au piège d’une philosophie trompeuse et vide, selon une tradition toute humaine, et non selon le Christ ».