Selon la branche camerounaise du Réseau des Femmes Leaders Africaines pour la Transformation de l’Afrique, les femmes paient le plus lourd tribut à la guerre dans les régions où sévissent les crises humanitaires et sécuritaires, notamment les régions de l’Adamaoua, l’Est, l’Extrême-Nord, le Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Si les Femmes Leaders camerounaises saluent les textes nationaux et internationaux de protection des droits de la femme, elles constatent pour le déplorer «une prise en compte insuffisante de la problématique des violences faites aux femmes dans la législation en vigueur, la non internalisation des conventions et textes ratifiés, un déficit de communication entre les acteurs sociaux en matière d’encadrement juridique», peut-on lire dans une déclaration publiée par le Réseau ce 20 octobre 2020.

Face à ce constat, les Femmes leaders demandent: «l’adoption de politiques et stratégies cohérentes qui favorisent la protection des femmes dans les zones de conflits; l’implication de tous les acteurs pour une pleine participation au processus de la paix et de résolution des conflits».

le Réseau des Femmes leaders, composé de ministres, sénateurs, députés, maires, secteur privé et responsables d’organisations de la société civile, réaffirme son engagement à accompagner «l’action du gouvernement à travers des actions de plaidoyer et de veille citoyenne dans le but de faire aboutir les doléances des femmes et des communautés aux différents acteurs décideurs à différents niveaux».