Comprendre les récentes décisions de justice au sujet de l’Union des Populations des Populations (UPC). C’était l’objectif d’une délégation de responsables de ce parti, qui se sont rendus le 7 janvier 2020 au ministère de la Justice à Yaoundé.
Mais après cinq heures d’horloge, ces dirigeants, conduits par Pierre Baleguel Nkot, secrétaire général élu lors du congrès d’octobre 2018, n’ont pas pu rencontrer le Garde des Sceaux, Laurent Esso. Le membre du gouvernement aurait fait savoir qu’il est pris par une série de réunions avec ses collaborateurs.
«Nous continuons à rechercher les voies et moyens dans ce combat. Nous n’allons pas combattre pour le moment, les négociations continuent… Nous demandons simplement que l’UPC soit rétablie dans sa légalité», a déclaré le maire d’Eséka, Jean René Libog Lilim Bayiha.
«Nous restons encore des nationalistes et légalistes, nous respectons tout ce qui est comme administration, nous sommes confiants et nous savons qu’une décision favorable nous sera donnée d’ici les élections», a ajouté le maire.
Avant de se rendre au ministère de la Justice, les membres de l’UPC étaient au cabinet du procureur de la République près la Cour d’Appel du Centre. Mais le contenu des échanges n’a pas été dévoilé.
Le parti historique vise une décision de justice reconnaissant un seul secrétaire général qui sera chargé de conduire ses candidats aux élections législatives et municipales du 9 février 2020.
A l’heure actuelle, l’UPC est partagée en deux camps. Un premier dirigé par Beleguel Nkot et un second conduit par le député Robert Bapooh Lipot, désigné secrétaire général par le ministre de l’Administration Territoriale. Cette guerre de leadership a déjà causé la disqualification de plusieurs listes du parti du crabe aux prochaines élections.
Fred BIHINA