Selon le récit de Cameroon Tribune, le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo, qui présidait la cérémonie, a rendu d’abord un vibrant hommage au recteur sortant, le Pr Henri Amvam Zollo qui a dirigé l’institution pendant quatorze ans. Certaines contraintes l’ont empêché d’assister à la cérémonie. Admis à faire valoir ses droits à la retraite après une carrière bien remplie, il a su hisser l’institution dans les cimes, soulignera le Minesup. Il reviendra donc au Pr Uphie Chinje de consolider les acquis et d’apporter sa touche dans le chantier du développement de l’université de Ngaoundéré qui compte plus de 35.000 étudiants, un millier d’enseignants et de personnels d’appui.
Outre le recteur, un nouveau SG, a été nommé dans les récents textes. Le Pr Bokalli remplace le Pr Godefroy Ngima Mawoung, décédé. Une minute de silence a d’ailleurs a été observée en la mémoire du défunt. Le MINESUP qui avait à ses côtés le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar, a prescrit au nouveau recteur une bonne gouvernance des ressources humaines, logistiques et financières.
«Femme d’ardeur et de rigueur» pour reprendre une expression du MINESUP, Uphie Chinje, telle une étoile, toujours Major de sa promotion dans sa spécialité, la chimie inorganique, a désormais la mission de faire rayonner la citadelle du savoir.
Avant d’arriver à Ngaoundéré comme recteur de l’université, Uphie Chinje épouse Melo, contribuait déjà à la construction de la ville qui l’accueille désormais. Dans une autre vie, en sa qualité de directrice générale de la MIPROMALO, elle a apporté sa contribution à l’édification du Bois Mardok, le Jardin zoologique de Ngaoundéré, notamment dans son volet hébergement.
Les boukarous sont faits avec le matériau local, les belles briques de la MIPROMALO. Hamadou Dawa, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Ngaoundéré, a tenu à souligner l’apport de cette dame dans la construction de Ngaoundéré.
Uphie Chinje n’arrive donc pas en terrain inconnu. Mercredi à l’amphithéâtre 750, plein à craquer, elle a mesuré la chaleur de l’accueil de la communauté universitaire locale. Mais surtout le poids des attentes et le sens de la solidarité de sa communauté.