Cameroun - Université de Douala: Des vigiles revendiquent le payement de 14 mois d’arriérés de salaire

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 12-Jul-2016 - 10h52   51686                      
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Université de Douala Archives
Des réclamations qui ont valu à certains une garde à vue dans les cellules de la police judiciaire.

Aux dernières nouvelles, les cinq agents de sécurité de l’Université de Douala, interpellés lundi dernier, ont été relaxés. Jeannot Ebolo, OlingaZing, Essama, Clémentine Nya’aba et un autres de leurs collègues ont passé cinq jours dans les geôles de la police judiciaire à Douala. Des arrestations qui faisaient suite au mouvement de revendication de leurs , le 4 juillet 2016.

Selon le journal Le Messager paru lundi 11 juillet 2016, pour accéder au campus, ils ont dû se passer pour des étudiants pour revendiquer pacifiquement leurs droits. Pourtant, «on n’avait pas l’intention de venir faire une grève. Puisqu’on n’avait pas de pancarte, rien du tout. Mais nous sommes venus dialoguer et revendiquer pacifiquement nos droits. Lorsque nous avons été pris à partie par la police qui avait quadrillé tout le campus», indique un des vigiles.

Tout serait parti de la volonté de l’Université de privatiser la gestion des agents de sécurité dont elle avait la charge, explique le quotidien. Ainsi, le 1er juillet dernier, la nouvelle donne a été présentée aux vigiles qui devaient intégrer les rangs de cette nouvelle entreprise. Une information qui ne fera pas échos favorables auprès des concernés.

Après plusieurs mois de services passés au sein de cette institution universitaire, ces manifestants réclament un recrutement en bonne et due forme, ou le paiement pur et simple de leurs droits. «Nous avons signé un contrat de deux ans renouvelable avec l’Université. Nous avons demandé qu’on nous laisse terminer les 14 mois qui nous restent. Mais on s’est rendu compte qu’on voulait déjà nous imposer la décision prise. Voilà pourquoi nous avons demandé que nos arriérés de salaire, ainsi que nos indemnités nous soient payés. Parce qu’il s’agit d’une rupture de contrat», soutient un des manifestants.

Du côté de l’administration, l’on dit vouloir «régulariser la situation de ces agents qui ne disposaient pas de contrats de travail avec l’Université. Ils ont juste signé des lettres d’engagements. Avec le prestataire désigné, ils devraient avoir des contrats de travail et tous les avantages qui en découlent», estime le Secrétaire particulier du Recteur de l’université de Douala.

 

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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