
«Expédié depuis Ngaoundéré (Adamaoua), le paquet devait être réceptionné par deux individus qui, grâce à une source manifestement anonyme, ont été interpellés par des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR), une unité d’élite de l’armée», rapporte APA.
En effet des informations tenues secrètes par les agents de renseignements faisaient état d’une nouvelle menace d’attentat dans la capitale de la Région de l’Extrême-Nord. Pendant près de dix jours, en collaboration avec le Bataillon d’Intervention Rapide, les équipes spéciales de la police ont suivi sur les traces de ces individus.
C’est ainsi deux d’entre eux sont arrivés mardi matin à l’agence de la compagnie de transport «lux voyage» pour récupérer un colis en provenance de Ngaoundére. Les deux suspects ont donc été suivis puis interpelés par les éléments du BIR. Et, après une fouille minutieuse du colis que ces derniers sont venus récupérer, on y a retrouvé des composants servants à fabriquer des explosifs.
Cette alerte, note-t-on, intervient au moment où Boko Haram, désormais affaibli sur le terrain selon les autorités, a repris des incursions isolées dans l’Extrême-Nord frontalier du Nigeria et du Tchad. Dimanche dernier, par exemple, ce sont 3 civils qui ont été tués dans la localité de Tagawa au cours d'une incursion attribuée au mouvement djihadiste, qui a également incendié plusieurs cases.