Volker Finke, le sélectionneur national, s'est dit satisfait par le travail abattu sur l'aire de jeu.
Stade Ahmadou Ahidjo - Image d'archives
Photo: © Cameroon-Info.Net
La forte dégradation de l'aire de jeu du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé a poussé le sélectionneur national, Volker Finke, à solliciter sa fermeture pour des travaux d'entretien en prélude à la rencontre Cameroun-Libye du 8 septembre prochain, qualificative à la Coupe du Monde 2014 au Brésil. La surface est désormais prête pour accueillir les Lions.
La pelouse dénudée à laquelle étaient habitués spectateurs et clubs n'est plus qu'un lointain souvenir. Celle-ci a retrouvé sa splendeur. C'est désormais un espace garni de gazon et tondu. «Nous sommes doublement satisfaits par le travail abattu, mais aussi par l'appréciation du sélectionneur national Volker Finke, qui a effectué une visite d'inspection. Il a été impressionné par la qualité du travail abattu. Pour la rencontre Cameroun-Libye, il n'y a plus de problèmes, le Ministère ayant mis les moyens nécessaires pour que nous réalisions un travail de qualité dans les délais. Le gros du travail ayant été déjà effectué, la révision générale a eu lieu lundi et nous sommes à la phase de l'arrosage du gazon et dès jeudi, nous allons le tondre et la pelouse sera mise à la disposition de l'équipe nationale dès vendredi pour la séance d'entrainement», annonce Jean-Philippe Obama, le Directeur du stade.
Rendu à ce jour et suivant le protocole de travail qui s'étalait sur trois semaines, plusieurs travaux ont été effectués, selon Jean Edimo, le coordonnateur de l'entretien et de maintenance du stade Ahmadou Ahidjo. «Le premier point a consisté à un regarnissage des surfaces dénudées, où nous avons posé des plaques d'herbes à certains endroits et repiqué à d'autres. Ensuite, il y a eu engraissement, avec des engrais chimiques, qui s'est achevé avec l'harmonisation des surfaces, avec un mélange de terre végétale et de sable qu'on pose sur toute la zone centrale, les surfaces de réparation et les lignes de démarcation des juges qui étaient très entamées», a fait savoir Jean Edimo.