L’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) tient sa 46ème session depuis le 19 janvier dernier par visioconférence. A l’ordre du jour, les parlementaires traitent de la situation sécuritaire dans les pays francophones. Le 26 janvier 2021, la Commission politique de cet organe de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) s’est penchée sur la situation sociopolitique du Cameroun.
«Le pays est en proie, depuis plusieurs années, à diverses menaces sécuritaires. Boko Haram à l’Extrême-Nord, la barbarie sécessionniste dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la crise des réfugiés ainsi que l’incursion des rebelles centrafricains à l’Est. Pour répondre à ces préoccupations, le Cameroun était représenté à cette rencontre de la Commission politique par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Hilarion Etong, et le sénateur David Etame Massoma», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 28 janvier 2021.
Notre confrère soutient qu’après avoir rappelé le contexte sécuritaire qui prévaut dans le pays, l’honorable Hilarion Etong est revenu sur la riposte du gouvernement destinée à garantir la sécurité des citoyens en proie aux attaques sécessionnistes dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour l’honorable, «les forces de sécurité et de défense sont déployées pour assurer l’intégrité de notre territoire qui est menacée», peut-on.
Il a également évoqué «les mesures politiques prises dans le sens de l’accélération du processus de décentralisation, notamment l’élection des conseillers régionaux le 6 décembre 2020. A ceci s’ajoute le statut spécial accordé au Nord-Ouest et au Sud-Ouest en considération de leurs spécificités», lit-on.
Par rapport à la situation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), et son président Maurice Kamto, Hilarion Etong a affirmé que: «toutes les mesures qui ont été prises par le gouvernement relèvent du maintien de l’ordre», note le journal.
Sur l’insécurité en RCA qui affecte l’Est du pays; les représentants du Cameroun ont voté «une résolution qui a été proposée au sein de la Commission, laquelle condamne sans réserve les attaques de convois humanitaires qui quittent le port de Douala pour la capitale centrafricaine Bangui», lit-on.
Wilfried ONDOA