Développé par la compagnie japonaise Eiken, cet outil permet de diagnostiquer la tuberculose à travers l’amplification de l’ADN de la bactérie présente dans le prélèvement des crachats du patient. Une technique beaucoup plus avantageuse que le diagnostic par microscopie.
«Ce qui a été démontré, c’est qu’il y a une amélioration de la qualité du diagnostic. Dépister mieux, permet de traiter beaucoup plus de malades dans nos communautés», a indiqué Dr Vincent Mbassa, secrétaire permanent du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), rapporte Cameroon Tribune en kiosque le vendredi 23 Mars 2018.
Homologuée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2016, cette technique moléculaire a été implantée en 2017 dans quatre centres de diagnostic et de traitement au Cameroun. Ce sont : le centre Jamot, l’hôpital de district de Bafia, Mbalmayo et Ebolowa.
Dans le souci de le vulgariser, l’hôpital de district d’Efoulan a reçu hier un équipement de cet appareil des mains de l’ambassadeur du Japon au Cameroun et du vice-président de la compagnie japonaise Eiken, Masaaki Arakawa. Actuellement, le traitement est gratuit. Les charges sont totalement supportées par le Programme national de lutte contre la tuberculose.