Le ministre de la Santé Publique, Malachie Manaouda, et le Secrétaire d’Etat à la Santé, Alim Hayatou, ont effectué des descentes inopinées ce 21 juillet 2020 au sein de quatre formations hospitalières de la région du Centre. Il s’agit du Centre des urgences de Yaoundé (CURY), de l’Hôpital central de Yaoundé, de l’hôpital de district de la cité verte et de l’hôpital de district de Soa.
Cette visite intervient quelques semaines après le décret du président Paul Biya portant relèvement de l’âge de départ à la retraite des personnels des corps de la santé. Pour Malachie Manaouda, il était question «après avoir suivi les intéressés réagir, de venir moi-même voir quel est l’impact sur le terrain; et je suis satisfait de voir que ces actes du président de la République ont été bien reçus par les concernés et ont dopé leur motivation sur le terrain», a-t-il indiqué dans des propos relayés dans les colonnes du quotidien Le Messager du 22 juillet 2020.
Et d’ajouter «la deuxième chose que je voulais vérifier, c'est la fréquentation de nos formations sanitaires. Vous savez que nous sommes en situation de Covid et j’avais quelques préoccupations sinon des soucis en matière de la continuité des soins et des services de santé primaire. Et là, je suis satisfait également parce que je me rends compte que la fréquentation de nos hôpitaux n’a pas repris, mais ça a continué».
Dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, «la troisième chose c’était de voir et d’encourager les personnels d’abord qui sont dans les unités d'isolement et de leur dire toute ma proximité à la suite du président de la république et du chef du gouvernement, de leur dire merci pour le travail qui est fait et de voir aussi comment faire pour pouvoir maintenir sinon renforcer nos efforts, parce que les efforts du gouvernement ont permis à ce qu’on maîtrise cette pandémie», a déclaré le MINSANTE.
Malachie Manaouda a également saisi l’occasion pour attirer l'attention des personnels de santé sur la nécessité de fournir des efforts supplémentaires «pour pouvoir définitivement infléchir la courbe et tout faire pour stopper la transmission communautaire, tout faire pour minimiser le taux de mortalité et de morbidité dans les rangs de nos personnels de santé; et voir comment faire pour infléchir l’impact sur notre système de santé», lit-on.