Il faudra encore attendre neuf mois, avant peut-être l’ouverture des débats dans le procès qui oppose l’Etat du Cameroun, via son ambassade à Paris à trois activistes, membres de la Brigade Anti-Sardinards (BAS).
C’est ce vendredi 28 février 2020 que devait s’ouvrir ce procès au Tribunal Correctionnel de Paris. L’affaire a été renvoyée au 20 novembre 2020 à la demande du juge, a appris Cameroon-Info.Net.
Un renvoi qui n’est pas du goût des mis en cause. «Nous sommes vraiment navrés parce que le report de procès va donner un temps de répit au régime liberticide et dictatorial du Cameroun. Parce qu’il était question pour nous, de commencer enfin le procès de ce régime-là ici à Paris», a réagi Waffo Wanto, l’un des accusés.
En rappel, Waffo Wanto dit ‘‘général Wanto’’, Thiam Abdoulaye dit ‘‘Calibro Calibri’’ (à l’origine de la conversation à polémique avec Emmanuel Macron), Azonsop Tchetchago Nelson, dit ‘‘maître corbeau’’ sont poursuivis pour plusieurs faits dont association de malfaiteurs, vandalisme, dégradation volontaires, vol aggravé, menaces etc.
Des accusations qui font suite aux actes de vandalisme perpétrés le 26 janvier 2019 à l’ambassade du Cameroun dans la capitale française.
Fred BIHINA