Cameroun - Riposte: Quatre terroristes de Boko Haram tués à Achigachia (Extrême-Nord)

Par Frédéric NONOS | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 17-Feb-2021 - 15h05   5351                      
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Des combattants de Boko Haram Archives
Ils ont été abattus le 15 février 2021 par les forces de défense et sécurité, aidées par les comités de vigilance de la localité.

C’est un nouveau revers pour Boko Haram. D’après des sources sécuritaires, quatre membres de la secte terroriste ont été tués le 15 février dernier à Achigachia, localité située dans la commune de Mozogo, département du Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord. Selon les mêmes sources, ces terroristes ont été tués au cours d’une attaque menée par les forces de défense de sécurité, appuyées par les comités de vigilance.

A en croire ces sources, plusieurs combattants de Boko Haram ont été blessés durant l’attaque. Mais certains ont réussi à s’enfuir parmi lesquels deux enfants d’environ 13 ans, enrôlés visiblement par la secte, qui ont été capturés. De jeunes mineurs pris en possession d’objets dangereux auraient avoué avoir participé au rapt de deux jeunes filles quelques jours plus tôt dans le village voisin de Mavari, après avoir perçu de petites commissions de leurs gourous.

Les riverains confient que ces assaillants avaient investi les villages Ashigachia et Gakara dans le but de mener des raids meurtriers et des scènes de pillage spectaculaires. En dépit des lourdes pertes infligées par l’armée camerounaise à la secte islamiste nigériane, Boko Haram conserve une capacité de nuisance considérable et multiplie des attaques sporadiques pour semer la désolation.

Le 8 janvier 2021, Boko Haram a perpétré un attentat-suicide en plein milieu de la nuit dans un camp de refugiés situé dans la petite ville de Mozogo. L’attaque a fait 13 morts dont huit enfants et adolescents. Après avoir pénétré le camp discrètement, l’assaillante a profité de la confusion pour déclencher les explosifs qu’elle portait sur elle au milieu de la foule.

Les membres de Boko Haram et d’une branche dissidente, le groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), multiplient, ces dernières années, les attaques meurtrières contre les forces de sécurité et les civils dans l’Extrême-Nord du Cameroun comme dans les régions limitrophes des trois pays voisins, le Nigeria, le Niger et le Tchad. Ils y enlèvent fréquemment des civils, notamment des femmes et des enfants.

Auteur:
Frédéric NONOS
 @t_b_a
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