Porté à la tête du bureau exécutif du Conseil régional de l’Adamaoua le mardi 22 décembre 2020, Mohamadou Dewa a officiellement pris fonction. Il a prêté serment le lundi 11 janvier 2021 à la Cour d’Appel de l’Adamaoua, en présence de Kildadi Taguiéké Boukar, le représentant de l’Etat, et du député Abba Alim, vice-président de l’Assemblée nationale, entre autres, rapporte le quotidien Le Jour de mardi 12 janvier 2021.
Au cours de cette cérémonie présidée par le procureur général de la Cour d’Appel de l’Adamaoua, Christian Ndanga Dogoua a rappelé au militant de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), que «la région n’est pas un Etat dans un Etat», dans un contexte très souvent marqué par le conflit de compétences au niveau des collectivités territoriales décentralisées. «Vous devez collaborer avec le représentant de l’Etat et agir pour l’unité et la paix dans la région de l’Etat», renchérit Christian Ndanga Dogoua.
Mohamadou Dewa a aussitôt pris la mesure du challenge auquel il sera confronté au moment d’être investi comme le tout premier président du conseil régional de l’Adamaoua. Il compte mettre un accès sur le développement des infrastructures routières, relever le plateau technique des hôpitaux, et booster l’éducation de la jeune fille. «Pour 2021, nous avons un tableau de bord et c’est avec ce tableau de bord que nous allons travailler avec les communes et la Mairie de la ville de Ngaoundéré pour apporter des solutions idoines à chaque problème», a-t-il déclaré dans des propos relayés par le journal de Haman Mana.
Mohamadou Dewa est le seul patron des dix régions qui ne soit pas militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), quoique sa formation politique soit alliée du parti au pouvoir.