Après sa deuxième reconnaissance d’utilité publique le 12 octobre 1970, le Président de la République du Cameroun, Paul Biya a signé un décret de reconnaissance d’utilité publique à l’endroit de la Croix Rouge Camerounaise (CRC) le 31 mars 2020. Soit 50 ans après. Un décret qui vient porter à trois, les onctions d’utilité publique reçues par la CRC depuis sa création le 30 avril 1960. Sa première reconnaissance survint le 9 janvier 1963.
«Nous ne pouvions pas aspirer à bénéficier de financements extérieurs de la part de partenaires qui exigent une reconnaissance qui date de moins de dix ans. La Croix-Rouge Camerounaise est ainsi l’une des 192 sociétés du genre implantées dans le monde et qui mène ses activités au Cameroun dans le strict respect des sept piliers qui guident son action: humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité et universalité», a déclaré le Secrétaire Général de la CRC, Jean Urbain Zoa, dans les colonnes du quotidien national bilingue, Cameroon Tribune en kiosque ce 2 avril 2020.
La CRC est présente dans les 58 départements du Cameroun et quelques 320 arrondissements avec plus de 50 000 volontaires à travers le territoire national. «Outre les comités départementaux et d’arrondissements, nous avons également des clubs dans les lycées et établissements d’enseignement supérieur et des brigades dans les écoles», précise Jean Urbain Zoa.
En ce temps de crise sanitaire, la CRC a mobilisé 200 volontaires à Yaoundé et 400 à Douala pour la campagne de vulgarisation de la campagne de lavage des mains. En attendant de s’étendre dans d’autres villes. Mais, elle continue ses activités auprès des réfugiés centrafricains à l’Est, et des déplacés internes dus à Boko Haram et aux sécessionnistes anglophones.
Cette reconnaissance du Chef de l’Etat arrive à un mois de la célébration du 60è anniversaire de la CRC.