C’est ce qui justifie toute l’attention portée sur les travaux de construction y relatifs. Le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi a d’ailleurs fait une descente sur le terrain le mercredi 30 mai dernier. Il était question d’éclaircir toutes les zones d’ombre qui entravent le bon déroulement des travaux.
Aux rangs de celles-ci, «la libération des emprises, la délivrance des attestions de prise en charge des taxes et droits de douane, le déplacement des réseaux de Nextel et de CAMTEL ainsi que les réseaux publics de haute et basse tension», énumère Cameroon Tribune dans son édition du vendredi 1er Juin 2018. Le ministre a instruit l’entreprise de rentrer en contact avec les sous-traitants des opérateurs concernés pour voir comment déplacer ces installations.
A en croire le journal, l’obstacle financier qui planait sur la réalisation de l’autoroute Kribi-Lolabé a définitivement été levé. Sur le site mercredi dernier, apprend-on, les ouvriers de l’entreprise (Chec) chargés de la réalisation des travaux étaient tous à pied d’œuvre pour la réalisation des couches de chaussée sur les 22 premiers des 38,5 kilomètres de route.
Longue de 38,5 km, l’autoroute Kribi-Lolabé que construit la société chinoise Chec, est actuellement réalisée à 78,3%. Le coût global de ce projet autoroutier est officiellement estimé à 250 milliards de francs Cfa, financés à 86% par Exim Bank of China, et à 15% par l’Etat du Cameroun.
Selon les projections du gouvernement, l’autoroute Kribi-Lolabé rejoindra plus tard l’autoroute Edéa-Kribi qui permettra de rallier aisément le port en eau profonde de Kribi à partir de Douala, la capitale économique du pays.